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Mali

Dakhla Accueillera le FIMA 2025 : Alphadi et Driss Isbayene Scellent un Partenariat Stratégique pour la Culture Africaine !

Le 19 juin, Son Excellence Driss Isbayene a eu le privilège d’accueillir le renommé styliste africain, Alphadi, véritable icône du patrimoine culturel du continent. Cette rencontre privilégiée a été l’occasion d’échanger sur les futurs événements culturels majeurs, avec une attention particulière portée à la 15ème édition du Festival International de la Mode en Afrique (FIMA). Ce prestigieux rendez-vous de la mode africaine se tiendra à Dakhla, au Maroc, du 10 au 13 décembre 2025, promettant de mettre en lumière la créativité et la diversité du design continental.

Au-delà de la présentation du FIMA, les discussions ont également porté sur les opportunités de soutien du Royaume chérifien à la Caravane Alphadi pour la Paix. Cette initiative, qui promeut la concorde et le dialogue à travers l’art et la culture, fera une escale importante à Bamako, au Mali, les 15 et 16 août 2025. L’engagement du Maroc dans ce projet souligne son rôle croissant dans la promotion de la paix et de la coopération régionale.

Cette entrevue stratégique entre le diplomate et le designer témoigne de l’importance croissante de la culture et de la mode comme vecteurs de développement et de rapprochement entre les nations africaines. En soutenant de tels événements, le Maroc réaffirme son attachement à la valorisation du patrimoine africain et à l’édification d’un avenir partagé, riche en échanges artistiques et humains.

La rédaction

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Mali

Mali : plusieurs positions militaires ciblées par une série d’attaques terroristes coordonnées, le bilan inquiète

Mali : recrudescence d’attaques dans les régions de Ségou, Nioro du Sahel et Kayes

Situation alarmante dans plusieurs régions

Des attaques simultanées étaient en cours mardi matin dans les régions de Ségou, Nioro du Sahel et Kayes, respectivement au centre et à l’ouest du Mali. Plusieurs sources indiquent que ces attaques semblent coordonnées, témoignant d’une stratégie claire et préoccupante de la part de groupes armés non identifiés. Depuis plusieurs mois, ces régions étaient relativement épargnées par les violences qui affectent régulièrement le reste du pays.

Contexte sécuritaire délicat pour la transition militaire

La multiplication récente de ces attaques représente un défi majeur pour la transition militaire actuellement au pouvoir. Depuis l’arrivée au pouvoir de la transition militaire, la sécurisation du territoire constitue un des défis majeurs à relever. Des opérations militaires avaient été lancées ces dernières semaines afin de renforcer le contrôle territorial. Toutefois, l’efficacité à long terme de ces mesures semble encore limitée face à l’aggravation de la situation sécuritaire.

Populations civiles exposées aux violences

Les habitants des régions concernées se retrouvent malheureusement confrontés à un climat grandissant de terreur. Des mouvements de populations ont été signalés, notamment vers des lieux jugés plus sécurisés. Face à ces déplacements, une réponse humanitaire rapide et adaptée s’impose pour répondre aux besoins immédiats des civils affectés. La situation est préoccupante, car elle pourrait accentuer non seulement la crise humanitaire actuelle, mais également fragiliser davantage l’économie locale.

Renforcement urgent des dispositifs sécuritaires

Devant la recrudescence de ces attaques, le renforcement urgent des mesures sécuritaires devient une priorité absolue. Une meilleure coopération entre les forces armées nationales, régionales et internationales paraît essentielle afin d’assurer une réponse adéquate aux menaces. Pour réussir cette tâche, une coordination renforcée et d’importants moyens militaires et logistiques devront être mobilisés.

Impact sur la stabilité régionale

Ces attaques répétées au centre et à l’ouest du Mali font craindre des répercussions sur la stabilité régionale. Cela pourrait favoriser l’extension des violences vers des pays voisins déjà vulnérables, entraînant une déstabilisation plus large au sein du Sahel. Il convient donc, pour la communauté internationale comme pour le gouvernement malien, de tout mettre en œuvre afin d’éviter une aggravation significative de la crise sécuritaire régionale.

Des perspectives incertaines à court terme

À l’heure actuelle, nul ne peut prédire avec certitude les suites immédiates de ces attaques répétées. Si rien ne laisse présager une amélioration rapide de la sécurité, la collaboration active des communautés locales demeure essentielle. Les autorités doivent envisager une approche multisectorielle combinant sécurité, développement et actions sociales pour espérer restaurer durablement la paix.

La rédaction

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Mali

Révolution dans l’Or Malien : L’État Reprend les Rênes de Yatéla et Morila pour Relancer le Secteur Minier !

Le Conseil des ministres du Mali a récemment approuvé une initiative majeure visant à transférer la propriété des actions des sociétés minières Yatéla S.A. et Morila S.A. à la Société de recherche et d’exploitation des ressources minérales du Mali. Cette décision stratégique vise à stabiliser un secteur aurifère vital pour l’économie nationale, confronté à des défis significatifs après les départs successifs des exploitants précédents. La mine de Yatéla, établie en 2000, a vu ses opérations stoppées en 2016 en raison de la chute des cours de l’or en 2013, alors même que des réserves restaient exploitables. Pour éviter une fermeture définitive et sauvegarder les emplois, l’État malien a signé un accord en octobre 2024, lui permettant de racheter les 80% des parts détenues par Sadiola Exploration Limited et de reprendre la gestion opérationnelle.

La situation de la mine de Morila, également créée en 2000 avec un investissement mixte, est similaire. Suite au retrait de Randgold Resources en 2019, le site a été laissé à l’abandon. Bien que Firefinch Limited ait ensuite acquis 80% des parts d’Anglogold Ashanti et tenté de relancer les activités, la mine a dû cesser ses opérations en 2022 en raison de difficultés financières et environnementales persistantes. Soucieux de valoriser ce gisement d’or, le gouvernement malien a conclu un protocole d’accord avec Firefinch en mai 2024. Cet accord vise à redémarrer l’exploitation de Morila, avec pour objectifs de stimuler le secteur minier et de maintenir les emplois locaux, cruciaux pour les communautés environnantes.

Ces reprises par l’État interviennent dans un contexte marqué par des controverses de gestion au sein des deux mines, caractérisées par l’absence d’organes décisionnels suite aux départs des opérateurs privés. Cette lacune urgente à combler a motivé l’adoption de projets de décret qui officialisent la cession à titre gracieux des actions détenues par l’État dans ces sociétés. L’intégration de ces importantes ressources minières sous la responsabilité de la Société de recherche et d’exploitation des ressources minérales du Mali représente une étape décisive. Cette centralisation devrait non seulement redynamiser l’industrie aurifère malienne, mais aussi favoriser un développement plus durable et une meilleure gestion des ressources nationales.

La rédaction

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Mali

Attaques simultanées au Mali : les FAMa ciblées dans sept villes de l’Ouest »

Dans la matinée du 1er juillet 2025, l’État-Major Général des Armées a confirmé que des djihadistes présumés avaient lancé une offensive coordonnée contre plusieurs bases des Forces Armées Maliennes (FAMa) dans l’ouest du pays.

Les localités touchées sont Kayes, Niono, Molodo, Sandaré, Nioro‑du‑Sahel, Diboli et Gogui, des zones clés pour la sécurité nationale. Selon l’armée, les positions sont actuellement surveillées en temps réel, signe d’une tension persistante.

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Mali

L’AES plaide en faveur d’une alliance Sud-Sud renforcée : un tournant décisif à l’horizon ?

AES : La Confédération des États du Sahel plaide pour une coopération Sud-Sud et des réformes des institutions financières internationales

Une coopération Sud-Sud ambitieuse

Lors de la 4ème Conférence internationale sur le financement du développement (FFD4), organisée récemment à Séville, en Espagne, la Confédération des États du Sahel (AES) s’est prononcée pour un renforcement substantiel de la coopération Sud-Sud. Cet appel à une solidarité particulière entre pays africains et plus largement parmi les États du Sud est justifié par les nombreuses opportunités économiques et stratégiques que pourraient générer des échanges accrus dans des domaines clés comme la science, l’innovation et la technologie. Selon l’AES, il est essentiel que les investissements réalisés répondent prioritairement aux besoins réels des États membres tout en respectant leur souveraineté nationale. L’organisation souhaite intensifier les collaborations dans les secteurs d’avenir tels que la transformation agricole, l’industrialisation durable et la transition vers une énergie propre.

Réformer les institutions financières internationales

L’AES, par la voix du Premier ministre malien, le général Abdoulaye Maïga, a également plaidé pour une réforme audacieuse des institutions financières internationales. Ces réformes, jugées indispensables, permettraient de mieux répondre aux réalités économiques et sociales des pays africains. Aujourd’hui, les mécanismes classiques de financement révèlent leurs limites, notamment en période de crise sécuritaire et humanitaire. L’AES insiste sur l’importance d’adapter les politiques financières internationales afin qu’elles deviennent de véritables leviers de développement pour les pays du Sahel. Des changements courageux dans ces institutions représenteraient une réponse innovante et concrète aux défis multiples auxquels fait face cette région vulnérable du continent africain.

La sécurité au cœur du financement du développement

Le financement durable du développement exige un nouveau paradigme intégrant pleinement la dimension sécuritaire. En effet, dans un contexte international marqué par une instabilité croissante et des menaces multiformes, le Premier ministre Abdoulaye Maïga a rappelé que la priorité doit être donnée à la promotion de la paix et de la sécurité internationales. Pour que ces financements soient efficaces, ils doivent reposer sur des politiques préalables claires, prendre en compte la souveraineté et respecter les aspirations des populations locales. L’AES appelle ainsi clairement la communauté internationale à dissocier les actes terroristes de leurs soutiens financiers et logistiques, afin d’en combattre durablement les racines.

Un engagement ferme envers les populations du Sahel

La Confédération AES se positionne clairement comme une force émergente d’intégration régionale à visée panafricaniste. Son but affiché est d’améliorer rapidement et substantiellement le quotidien des populations affectées par les crises sécuritaires et économiques. Pour cela, elle met en place des mesures concrètes. Le Premier ministre malien a cité notamment le lancement d’une Banque confédérale d’investissement et de développement dotée initialement d’un capital conséquent de 500 milliards de FCFA (soit environ 1 milliard de dollars). Ce projet ambitieux traduit l’engagement ferme des autorités à offrir un avenir mieux sécurisé et économiquement stable pour les habitants des pays membres.

Par La rédaction.

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Mali

Affaire de l’Avion Présidentiel : Le Procès Révèle des Faille au Sommet de l’État Malien, Témoignage Choc du Général Samaké !

Le dossier de l’acquisition de l’avion présidentiel et des équipements militaires continue de capter l’attention au Mali, se trouvant au cœur de débats judiciaires et politiques intenses. Les récentes évolutions de ce procès mettent en évidence l’impératif de transparence et de redevabilité dans la gestion des fonds publics. La 18e journée de la deuxième session du procès a été marquée par une suspension, décidée après l’audition du Général Sidiki Samaké, Secrétaire général du ministère de la Défense. Son témoignage a soulevé de vives interrogations concernant son degré d’implication dans la conception et l’exécution du contrat controversé.

Au cours de son audition, le Général Samaké a fermement nié toute participation à la rédaction du contrat incriminé. Il a précisé qu’au moment des faits, il occupait le grade de colonel et venait juste d’achever la formation de nouvelles recrues. Selon lui, le processus habituel de définition des besoins de l’armée, qui relève normalement du chef d’état-major après consultation et recensement, n’aurait pas été respecté dans le cadre de l’acquisition de l’avion présidentiel. Plus alarmant encore, le Général Samaké a révélé que le dossier relatif à l’achat de l’appareil n’avait même pas été transmis au ministère de la Défense, une omission qui interroge sérieusement la gestion des ressources militaires et les décisions prises au sein de la haute hiérarchie. Cette situation met en lumière des lacunes importantes en matière de communication et de coordination au sein des structures militaires.

Le tribunal a accordé deux jours supplémentaires au ministère public pour préparer son réquisitoire, avant que la défense ne présente ses plaidoiries. Les prochaines audiences, prévues les 3 et 4 juillet 2025, devraient permettre de clarifier davantage les enjeux de cette affaire d’intérêt national. Les attentes sont fortes quant à la clarté et l’équité du jugement. Ce procès illustre les défis juridiques et éthiques auxquels le pays est confronté, soulignant que la transparence dans les affaires publiques est fondamentale pour restaurer la confiance des citoyens envers leurs institutions. L’évolution de cette situation reste à suivre de près, nécessitant une analyse continue des développements.

La Rédaction

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Mali

Burkina Faso : d’anciens volontaires militaires réclament leur réintégration, le suspense demeure

Des ex-militaires devenus VDP souhaitent leur réintégration au sein de l’armée burkinabè

Contexte de la demande de réintégration

Radiés des forces armées du Burkina Faso suite aux événements de la mutinerie de 2011, plusieurs anciens militaires servent aujourd’hui au sein des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP). Face à la menace terroriste croissante dans le pays, ils avaient répondu positivement aux appels des autorités afin de contribuer à la sécurisation du territoire national. Certains de ces anciens soldats sont devenus formateurs auprès des VDP. Désormais, leur ambition est claire : retrouver officiellement leur statut militaire et réintégrer l’armée régulière.

Des démarches administratives restées en attente

Malgré leurs démarches et les demandes répétées, aucune décision concernant leur réintégration n’a jusqu’ici été prise par les autorités compétentes. Ils seraient une centaine dans cette situation, motivés par différentes raisons personnelles et professionnelles. Certains expriment un profond sentiment de frustration face au silence de la hiérarchie militaire. Une demande d’audience auprès du Président reste jusqu’à présent sans réponse, ce qui amplifie leur inquiétude face à l’avenir.

Une situation vécue comme une injustice par ces vétérans

Ces anciens militaires, intégrés aux équipes de VDP pour une durée de contrat initiale de 12 mois renouvelable une seule fois, se trouvent face à un futur incertain. Alors que des rumeurs évoquent la possibilité d’un troisième contrat, ceux-ci souhaitent que leur situation soit rapidement éclaircie. Une source anonyme, citée par Deutsche Welle, indique clairement son incompréhension quant à leur statut actuel et à l’impossibilité de réintégrer l’armée régulière, tandis que certains de leurs propres élèves, formés au sein des VDP, ont rejoint les rangs des forces armées nationales.

Position officielle des autorités militaires

Contacté sur ce dossier sensible, le directeur de la communication des Armées, le Commandant Abdoul Aziz Ouédraogo, reconnaît que des démarches avaient déjà eu lieu auparavant pour la réintégration de personnel militaire sanctionné. Cependant, il indique clairement que cette décision relève du niveau politique. Le dossier est complexe et dépend non seulement d’un choix politique mais également des textes réglementaires et juridiques en vigueur au sein des forces armées nationales du Burkina Faso. À ce jour, le statu quo demeure.

L’analyse des textes et la question d’une amnistie éventuelle

Pour Seidik Abba, spécialiste des questions sécuritaires et président du Centre international d’études et de réflexions sur le Sahel (CIRES), il existe effectivement des barrières administratives fermes qui limitent la possibilité d’un retour officiel dans l’armée classique pour ces anciens militaires radiés. Hormis l’éventuelle possibilité d’une mesure d’amnistie politique prise au plus haut niveau, les règles en vigueur ne permettent logiquement pas une réintégration des militaires ayant fait l’objet de sanctions aussi graves que celles intervenues lors de la mutinerie de 2011. Selon cet expert, une enquête approfondie de moralité et un examen précis des dossiers militaires s’imposent avant toute décision concrète.

Une situation révélatrice de tensions internes

Cette affaire témoigne par ailleurs d’une certaine tension interne et d’une incompréhension persistante entre différents segments des Forces Armées Nationales et des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP). Les risques d’un sentiment d’injustice accentuent l’urgence pour les autorités burkinabè d’apporter rapidement une réponse claire et sans équivoque au statut de ces ex militaires devenus VDP. L’absence prolongée d’une réponse risque de nuire à la cohésion des structures sécuritaires engagées activement dans la lutte antiterroriste.

La rédaction

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Mali

Burkina Faso : Ces anciens militaires devenus Volontaires pour la Défense de la Patrie, une reconversion aux enjeux cruciaux

Voici le contenu rédigé en français adapté pour le SEO et Google Discover conformément aux consignes :

Titre principal : Burkina Faso : les anciens militaires devenus volontaires VDP souhaitent réintégrer l’armée

Introduction :
Au Burkina Faso, plusieurs anciens militaires radiés suite à la mutinerie de 2011 se trouvent aujourd’hui dans une situation délicate. Engagés comme volontaires VDP (Volontaires pour la Défense de la Patrie) face à la menace terroriste, certains d’entre eux souhaitent à présent réintégrer officiellement les rangs de l’armée régulière. Cette volonté, portée par près d’une centaine d’hommes, demeure pour l’instant sans réponse favorable malgré plusieurs démarches entreprises auprès des autorités militaires et politiques.

Une volonté claire de réintégration

Depuis quelques mois, d’anciens militaires devenus volontaires expriment ouvertement leur désir de réintégrer l’armée régulière. Ces soldats avaient été radiés après la mutinerie de 2011, mais la situation sécuritaire du pays les a poussés à revenir au front comme VDP. Pour eux, la réintégration n’est pas seulement une simple demande administrative mais une profonde vocation. Plusieurs anciens militaires indiquent avoir formé de nouvelles recrues, certaines ayant d’ailleurs rejoint officiellement l’armée alors qu’eux-mêmes demeurent bloqués dans leur statut actuel.

Le malaise financier des anciens militaires VDP

L’aspect financier de cette situation est aussi source de frustration quotidienne pour ces anciens militaires volontaires. Actuellement, ces VDP perçoivent une indemnité d’environ 80 000 francs CFA. Une somme bien inférieure à celle reçue autrefois dans leur carrière militaire. Cette différence accentue leur sentiment d’injustice, particulièrement lorsqu’ils voient leurs élèves ou recrues qu’ils ont eux-mêmes formés bénéficier de meilleures conditions au sein de l’armée régulière.

La réponse des autorités reste vague

Contactées à ce sujet, les autorités militaires restent très prudentes et floues. Le commandant Abdoul Aziz Ouédraogo, directeur de la communication de l’état-major, admet l’existence de précédentes requêtes similaires, tout en précisant qu’aucune nouvelle demande officielle n’est actuellement enregistrée à sa connaissance. Pour les anciens militaires, les démarches sont pourtant engagées ; ils réclament maintenant une audience directe avec le président de la Transition militaire du Burkina Faso. Cependant, leur attente reste pour l’heure sans réponse officielle.

Les règles juridiques rendent la réintégration compliquée

Sur ce point, la législation militaire burkinabé demeure claire et précise. Selon les spécialistes, une réintégration reste juridiquement complexe sinon impossible, sauf sur choix politique explicite incluant notamment une amnistie officielle. En général, lorsqu’un militaire fait l’objet de radiations disciplinaires, les textes en vigueur exigent une enquête rigoureuse avant toute réintégration possible. Pour l’heure, aucun signe politique concret ne témoigne d’une volonté d’assouplir ces règles au profit des anciens militaires devenus volontaires VDP.

Un dilemme sécuritaire et politique

Cette situation particulière place les autorités militaires et politiques burkinabé face à un dilemme complexe. D’un côté, la présence d’anciens militaires expérimentés parmi les VDP constitue un atout précieux dans la lutte contre le terrorisme. De l’autre, leur réintégration risquerait de provoquer des contestations internes au sein de la grande muette, avec potentiellement une remise en cause de la discipline et des règlements existants. C’est pourquoi cette situation pourrait devenir une question sensible dans les prochains mois si aucune solution claire et satisfaisante n’est apportée.

Conclusion :

Actuellement en attente d’une décision officielle claire sur leur statut, les anciens militaires volontaires continuent d’assurer leurs missions avec détermination et discipline. Toutefois, leur demande de réintégration formelle met en lumière des tensions internes, au cœur d’une transition militaire burkinabé déjà confrontée à de nombreux défis sécuritaires et politiques.

La rédaction.

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Mali

La Transhumance Ouest-Africaine Sous Tension : Entre Crise Climatique, Conflits et Impératifs de Sécurité Régionale !

Les frictions autour de la transhumance entre les nations d’Afrique de l’Ouest révèlent une problématique complexe qui dépasse la simple circulation des troupeaux. Elles touchent des points fondamentaux de la gestion des ressources naturelles, de la sécurité intérieure et de l’équilibre régional. Historiquement, les mouvements de bétail entre le Mali et la Guinée sont sources de litiges, exacerbés par la pression démographique, les épisodes de sécheresse et la dégradation des écosystèmes. Ces facteurs ont considérablement diminué la disponibilité des pâturages ancestraux, poussant les éleveurs maliens à se diriger vers la Guinée en quête de zones plus fertiles, ce qui intensifie les désaccords avec les communautés locales. En réponse à cette situation, le gouvernement guinéen a instauré une suspension de la transhumance jusqu’en 2026, une décision visant à préserver la paix sociale et l’équilibre écologique, mais qui pose des défis majeurs pour le secteur pastoral malien, fortement dépendant de ces migrations saisonnières pour la survie de son cheptel.

Le déplacement des éleveurs à travers les frontières est également l’objet de vives contestations, notamment en raison de préoccupations sécuritaires grandissantes. La Guinée, en particulier, perçoit certains de ces flux migratoires comme une menace potentielle, liée au transport illégal d’armes et à la propagation du terrorisme. Cette appréhension de l’infiltration d’éléments perturbateurs dans un contexte régional déjà fragile a accru la méfiance mutuelle entre les différents acteurs. La régulation de ces corridors de transhumance exige une collaboration exemplaire et un cadre juridique précis afin d’assurer la sécurité des populations, du bétail et l’intégrité des frontières. L’établissement d’accords bilatéraux solides est devenu impératif pour trouver un équilibre entre les droits des éleveurs et les impératifs sécuritaires. La question demeure cependant : comment mettre en place une gouvernance efficace capable de réguler cette activité au bénéfice de toutes les parties prenantes ?

Face à cette crise multiforme, le Mali a déjà initié des mesures concrètes et coordonnées. La mise en œuvre de forages, l’aménagement de zones pastorales sécurisées et la distribution de compléments alimentaires pour le bétail visent à soutenir le secteur face aux défis actuels. Un dialogue bilatéral approfondi avec la Guinée, comprenant des rencontres officielles, est en cours pour établir un nouveau cadre d’accords régissant la transhumance à moyen et long terme. De plus, plusieurs experts plaident pour une approche intégrée à l’échelle régionale, sous l’égide de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Des solutions durables telles que la création de zones pastorales partagées, la mise en place de réservoirs d’eau artificiels et l’adoption de stratégies de résilience face au changement climatique sont envisagées. La sécurisation de ces zones de pâturage est un enjeu crucial pour l’avenir de cette activité économique essentielle, qui, malgré les initiatives, reste incertaine. La persistance des conflits fonciers et la difficulté à mettre en œuvre une gouvernance efficace compliquent la sédentarisation des éleveurs et la gestion durable des ressources, menaçant la sécurité alimentaire et la cohésion sociale de toute la région.

La rédaction

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Mali

Comment les crises au Moyen-Orient bouleversent-elles durablement l’équilibre de l’Afrique ?

Tensions au Moyen-Orient : quelles conséquences économiques et politiques pour l’Afrique ?

Un contexte régional fragilisé par les crises

Face au recul des investissements humanitaires et aux priorités diplomatiques occidentales de plus en plus loin du continent, une grande partie des pays africains craignent désormais un abandon progressif du soutien venu d’Europe et d’Amérique du Nord. Cette tendance pourrait malheureusement s’amplifier vu les récents événements de tensions et de conflits qui secouent le Moyen-Orient. En temps de crises internationales, l’Afrique est souvent reléguée au second plan sur la scène diplomatique, ce qui soulève de profondes inquiétudes quant aux conséquences humanitaires et économiques engendrées par cette dynamique mondiale.

Des inquiétudes particulières pour la Corne de l’Afrique

Les répercussions géostratégiques risquent fortement d’être ressenties dans la région déjà instable de la Corne de l’Afrique. En effet, l’Iran, dont l’influence régionale est considérable, entretient des liens avec les rebelles houthis au Yémen. Ces derniers coopèrent fréquemment avec les shebab en Somalie, groupes armés qui déstabilisent la région depuis plusieurs années. Ainsi, une aggravation des tensions au Moyen-Orient pourrait indirectement intensifier les conflits et les violences au sein des pays déjà très fragiles de cette partie de l’Afrique.

Des répercussions économiques en chaîne pour le continent

Outre les préoccupations sécuritaires, l’Afrique s’expose également à des conséquences économiques indirectes, liées aux variations imprévisibles des prix de l’énergie. Lorsque la situation au Moyen-Orient se détériore, le coût du pétrole flambe souvent, entraînant ainsi des augmentations généralisées des coûts du transport et des chaînes de production partout dans le monde. Cette hausse a un impact direct sur les pays africains, dépendants pour beaucoup de produits importés, notamment les denrées alimentaires et le carburant, provoquant alors une flambée des prix au détriment des populations déjà très vulnérables.





Un rôle diplomatique fragilisé, notamment celui du Qatar

Concernant l’action diplomatique, les conséquences pourraient aussi apparaître rapidement. Le Qatar, acteur médiateur majeur ces dernières années en Afrique – par exemple lors du conflit opposant le Rwanda et la République démocratique du Congo – pourrait revoir ses priorités. Après l’attaque récente d’une base américaine située sur son territoire et les tensions croissantes avec l’Iran, Doha pourrait se concentrer davantage sur sa propre sécurité, limitant ainsi sa capacité à intervenir diplomatiquement sur le continent africain.

L’Iran pourrait se désengager progressivement de l’Afrique de l’Ouest

Enfin, politiquement et économiquement, l’Iran pourrait également réduire sa présence en Afrique de l’Ouest. Ces dernières années, Téhéran avait investi activement dans la région du Sahel, notamment à travers la coopération énergétique avec des pays comme le Niger. L’objectif affirmé étant de proposer une alternative attractive face aux partenaires européens, dont la France, aujourd’hui contrainte à repenser sa présence du fait de l’évolution politique récente avec les transitions militaires observées dans plusieurs États ouest-africains. Les ressources économiques iraniennes pourraient désormais être réorientées, laissant ainsi une place vacante susceptible d’être occupée par d’autres acteurs internationaux.

Des perspectives incertaines pour l’Afrique

Dans ce contexte complexe et mouvant, la situation de l’Afrique demeure très incertaine. La conjugaison des crises régionales au Moyen-Orient et des réorientations stratégiques de grandes puissances laisse craindre une longue période d’instabilité géopolitique et économique sur le continent africain. Il conviendra alors pour les gouvernements africains de redéfinir rapidement leurs alliances internationales et d’élaborer des stratégies autonomes de résilience économique afin de mieux affronter ces défis mondiaux.





La rédaction

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Mali

Mali : Choguel Maïga, Ex-Premier Ministre, Lance un Réquisitoire Sévère Contre la Transition, Dénonçant des “Espoirs Déçus” !

Dans une tribune percutante publiée le dimanche 29 juin, le Dr Choguel K. Maïga, ancien Premier ministre du Mali, a vivement critiqué la transition politique en cours, qu’il a pourtant servie pendant plus de trois ans. Visiblement amer de son éviction de la Primature, l’homme politique exprime de profondes déceptions quant à l’orientation actuelle du pays. Dans cette longue missive de plus d’une dizaine de pages, le Dr Maïga n’hésite pas à attaquer frontalement les autorités de la transition. “La situation dans notre pays, le Mali, se détériore de jour en jour. En tant que fils de ce pays ayant assumé de hautes fonctions, je me sens interpellé. J’éprouve des craintes pour mon pays, pour notre pays, le Maliba. Je me sens donc, moralement, obligé d’intervenir pour apporter ma modeste contribution”, écrit l’ancien chef du gouvernement dès les premières lignes de son texte.

Dans son manifeste, le Dr Choguel K. Maïga dénonce ce qu’il appelle le retour des “anciennes méthodes et pratiques” du pouvoir déchu, des pratiques que le peuple malien avait pourtant cherché à combattre. Il énumère une série de maux qui, selon lui, gangrènent la société : l’aggravation de la pauvreté, l’étalage ostentatoire de richesses illégitimement acquises par une minorité alors que la majorité de la population souffre, une corruption généralisée (notamment parmi la jeunesse et les individus les moins intègres), des enlèvements et emprisonnements systématiques pour “délit d’opinion”, des agressions verbales et des menaces visant à réduire au silence les voix “vertueuses et responsables”, l’élimination politique de toute opposition via l’appareil judiciaire, l’instauration d’une peur généralisée pour museler les acteurs gênants, et une remise en question systématique des acquis du changement de 2020. L’ancien chef du gouvernement, adoptant visiblement un nouveau rôle d’opposant, ne s’arrête pas là dans sa dénonciation.

Le Dr Maïga affirme que l’objectif final des autorités actuelles est désormais clair : “créer, fabriquer de toutes pièces une nouvelle classe politique, continuer les mêmes méthodes de l’ancien pouvoir, saisir la propagation et l’approfondissement du terrorisme combinés au sentiment patriotique des Maliens pour continuer à perpétuer les anciennes pratiques : abuser du pouvoir, faire peur aux citoyens honnêtes en agitant le chiffon rouge du terrorisme, diviser et fragmenter la société en écartant les plus vertueux et en recyclant les moins et les agents doubles”. Selon l’ex-Premier ministre, qui se positionne en défenseur du peuple malien, “à ce jeu, notre pays, le Mali, retournera inexorablement à l’ancienne situation”. Fidèle à son habitude, le Dr Choguel K. Maïga évoque des complots dirigés contre le Mali et sa personne, ourdis par des acteurs militaires et civils tapis, selon lui, au sein des institutions, sans toutefois nommer quiconque. À la lecture de sa missive, il donne l’impression d’être totalement exempt de reproches. Cependant, cette position est jugée curieuse par certains observateurs, qui ironisent sur le fait qu’il semble dénoncer des maux qui auraient miraculeusement apparu après son départ de la Primature, alors même qu’il était aux affaires. Cette tribune, qui n’apporte pas de révélations majeures, semble confirmer pour une partie de l’opinion malienne l’image d’un homme qui n’a jamais pleinement assumé ses responsabilités, préférant toujours se décharger sur autrui. En véritable “combattant”, le Dr Choguel K. Maïga semble vouloir rester un acteur incontournable du débat public, se positionnant désormais comme le chef de file de l’opposition et cherchant à rallier les “déçus de la transition”.

La rédaction

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Mali

Bamako Face à un Tournant : Les États-Unis Imposent un Contrôle Strict des Réseaux Sociaux pour les Visas Maliens !

Depuis le 22 juin 2025, l’ambassade américaine à Bamako a introduit une nouvelle exigence significative pour les Maliens souhaitant obtenir des visas non-immigrants. Désormais, les demandeurs devront obligatoirement soumettre leurs profils de réseaux sociaux et identifiants en ligne pour examen. Cette directive, que les États-Unis justifient par un renforcement de la sécurité nationale, suscite de vives préoccupations. Au-delà d’ajouter une étape considérable à un processus de demande de visa déjà exigeant, elle soulève d’importantes questions sur la protection des données personnelles et la confidentialité des informations des citoyens. De nombreux observateurs craignent que cette mesure ne soit qu’un signe avant-coureur d’un durcissement général de la politique migratoire américaine, visant à un contrôle plus strict de l’accès à son territoire, notamment sous couvert de la lutte antiterroriste.

Cette décision de Washington place la diplomatie malienne face à un défi de taille. Les autorités maliennes, sous la direction des militaires, ont souvent affirmé leur volonté de suivre une politique de réciprocité. Ce principe implique que toute restriction ou sanction imposée au Mali devrait être suivie d’une réponse équivalente de la part de Bamako. La question centrale est maintenant de savoir si le Mali appliquera cette même logique face aux nouvelles exigences américaines. Des exemples passés, comme celui du Tchad qui a réagi à des mesures similaires par des contre-mesures, sont souvent cités. La posture que choisira Bamako définira l’avenir de la relation bilatérale, dans un contexte déjà tendu sur les plans sécuritaire et politique.

L’impact de cette nouvelle réglementation s’étend bien au-delà des considérations diplomatiques. Pour de nombreux jeunes Maliens désireux de poursuivre leurs études ou de participer à des programmes d’échange aux États-Unis, cette mesure représente un obstacle majeur. La complexité accrue du processus rend leurs projets plus incertains et moins accessibles. De plus, le manque de clarté sur la manière dont ces comptes sociaux seront évalués alimente la méfiance. Les familles, les éducateurs et les responsables universitaires expriment des craintes quant à une diminution significative du nombre d’étudiants maliens admis dans les universités américaines. Cette situation fragilise l’image de la jeunesse malienne sur la scène internationale et soulève des interrogations plus profondes sur la souveraineté nationale face à une diplomatie qui impose ses règles sans véritable concertation.

La rédaction

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Mali

Mali : La Bataille Judiciaire des Ex-Partis Politiques Arrive Devant les Tribunaux des Communes 1 et 6, un Tournant Décisif pour la Justice !

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Le combat des anciens partis politiques maliens pour contester leur dissolution, jugée illégale et inconstitutionnelle, prend une nouvelle tournure. La procédure judiciaire enclenchée par ces formations politiques comporte plusieurs étapes complexes. La première phase impliquait la saisine de plusieurs tribunaux de grande instance à Bamako, dans les Communes 1, 3, 4, 5 et 6, dans l’objectif de faire constater par le juge civil une “atteinte grave à la liberté d’association, à la liberté d’expression, ainsi qu’au droit de participer à la vie politique”, des droits pourtant garantis par la Constitution du Mali du 22 juillet 2023. Après un rebondissement notable, où les tribunaux des Communes 3, 4 et 5 se sont déclarés incompétents, affirmant que la compétence relevait de la section administrative de la Cour Suprême, les tribunaux des Communes 1 et 6 ont, quant à eux, courageusement accepté d’examiner la plainte.

Cette acceptation de la plainte par les tribunaux des Communes 1 et 6 est perçue comme un signe d’espoir pour la justice malienne, malgré la déception engendrée par la position des trois autres tribunaux. Les audiences pour ces affaires sont fixées aux 7 et 8 juillet 2025, dates auxquelles des conclusions de droit devront être tirées. Les plaignants, tout en exprimant leur incompréhension face aux déclarations d’incompétence, célèbrent déjà cette étape comme une victoire intermédiaire, augurant une victoire finale éclatante si le droit est appliqué dans sa stricte intégralité. L’attente est désormais grande concernant la décision que rendront ces deux juges des tribunaux des Communes 1 et 6.

Beaucoup espèrent que ces juges écriront une page glorieuse de l’histoire judiciaire malienne. La justice est souvent considérée comme le dernier rempart d’une société en quête de paix, de sécurité, d’équité et de bien-être. Le simple fait d’avoir accepté d’examiner la plainte des ex-partis politiques est déjà salué comme un acte de bravoure et de dévouement, particulièrement dans un contexte où le peuple malien exprime un profond désir de justice et une certaine défiance envers son système judiciaire. Si ces juges vont jusqu’au bout en rendant une décision équitable qui rétablit les citoyens dans leurs droits fondamentaux, cela prouvera qu’il y a encore de l’espoir.

La rédaction

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Mali

FAMa : riposte éclair et frappes chirurgicales dans le nord du Mali !”

Au cours des 48 dernières heures, les Forces armées maliennes (FAMa), agissant sous la coordination de l’État-major général, ont intensifié leurs opérations antiterroristes. Selon un communiqué officiel, une reconnaissance offensive le 24 juin dans le secteur de Keredji‑Mola, au sud-ouest de Léré, a permis de démanteler une base abandonnée, donnant lieu à la saisie de vivres et radios talkie-walkie. Le même jour, à Gossi, une patrouille motorisée a neutralisé un élément terroriste, récupérant du matériel de guerre et deux motos

Le 25 juin, les FAMa ont intercepté un convoi logistique en route vers Diofoloko via Dougabougou, constitué d’un tricycle chargé de ravitaillement destiné aux groupes armés terroristes Dans le secteur de Sourango, près de Léré, une autre base terroriste a été détruite, avec la récupération de huit paires de rangers neuves ainsi que six panneaux solaires d’une puissance de 250 volts chacun. Ces actions démontrent une montée en puissance des capacités de renseignement et de ciblage des FAMa.

Le 26 juin, des frappes aériennes ont été déclenchées à l’ouest de Telabit (117 km au nord-est de Kidal), neutralisant un pick-up transportant une dizaine de terroristes . Une seconde opération lors de la même journée a vu un autre véhicule détruit par un vecteur aérien, à 50 km au sud de Tessalit. Cet enchaînement de raids montre la coopération harmonieuse entre renseignements, surveillance aérienne et actions au sol, attestant d’une efficacité redoutable des FAMa dans la neutralisation rapide des réseaux terroristes.

N C

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Mali

Solidarité citoyenne à Bamako : Réfugiés et habitants unis pour un environnement plus sain ! »

Ce 24 juin 2025, à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, le HCR, en collaboration avec la CNCR, l’Union des Réfugiés du Mali, l’association Mali Propre Mon Combat et d’autres acteurs humanitaires, a organisé une vaste opération de nettoyage aux abords de l’aéroport de Bamako. La démarche visait à concrétiser le thème mondial de cette année, « Solidarité avec les réfugiés », par des gestes tangibles en faveur de l’environnement et du vivre-ensemble Cette initiative a rassemblé environ une cinquantaine de personnes, réfugiés et citoyens maliens, autour d’un engagement commun : préserver un cadre de vie plus propre et inclusif.

Sur le terrain, les participants ont retroussé leurs manches pour ramasser déchets, plastiques et déchets organiques installés le long des routes fréquentées. Ensemble, ils ont montré que la solidarité ne se limite pas aux mots mais s’incarne dans l’action collective pour le bien de tous. Ce geste symbolique s’inscrit dans une démarche durable, portée par le HCR et ses partenaires, visant à promouvoir l’inclusion des réfugiés au cœur des dynamiques sociales locales . En renforçant le sentiment d’appartenance des réfugiés à leur nouvel environnement, cette opération marque une étape clé de leur intégration.

📹 Retrouvez dans la vidéo ci-dessous l’ambiance chaleureuse, les échanges conviviaux et l’énergie collective de cette journée marquante. Visionnez, commentez et partagez vos impressions : qu’avez-vous ressenti face à cette démonstration de solidarité citoyenne ? Votre avis nous intéresse 👇

🔗 Mots-clés : #JournéeMondialeDesRéfugiés #Solidarité #UNHCRMali #MaliPropreMonCombat #Inclusion #Environnement #Bamako
👉 Regardez, réagissez et engagez-vous à vos côtés !

N C

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Mali

Drame à Torodi : deux civils perdent la vie et un présumé chef terroriste neutralisé dans une attaque inquiétante

Attaque terroriste à Torodi : Deux civils morts et un chef terroriste neutralisé

Nouvelle attaque à Torodi, dans la région de Tillabéri

Deux civils nigériens ont trouvé la mort et un leader terroriste important a été neutralisé ce dimanche suite à une nouvelle attaque terroriste dans la ville de Torodi. Cette localité se trouve dans la région de Tillabéri, située à l’ouest du Niger, non loin de la frontière avec le Burkina Faso. Des hommes armés y ont pris pour cible un poste tenu par la Garde nationale du Niger (GNN), affectée à la sécurité des bureaux fiscaux locaux.

Riposte efficace des éléments de la Garde nationale

Selon le communiqué officiel de la GNN, les éléments en poste ont immédiatement réagi, renforcés rapidement par deux véhicules supplémentaires venus en soutien. Grâce à cette intervention rapide, les assaillants ont été obligés de se retirer en urgence. Malgré cette réaction efficace, un drame a suivi l’attaque initiale, causé par l’explosion d’un engin improvisé au passage de deux civils innocents, entraînant leur décès sur place.

Neutralisation d’un leader terroriste particulièrement recherché

Au cours des opérations de ratissage organisées suite à l’attaque, les unités de la Garde nationale sont parvenues à neutraliser Loukoumane, un chef terroriste tristement célèbre. Ce dernier, recherché activement depuis trois ans, s’était spécialisé dans la pose et la fabrication d’engins explosifs improvisés. Son rôle présumé dans plusieurs attaques particulièrement violentes perpétrées sur les axes routiers Torodi-Makalondi et Torodi-Kobagué avait fait de lui une cible majeure pour les éléments sécuritaires du Niger.

Un contexte sécuritaire préoccupant dans la région de Tillabéri

Depuis 2017, la région de Tillabéri vit une situation sécuritaire très tendue. Des attaques terroristes régulières bouleversent le quotidien des habitants. Ces violences répétées sont principalement orchestrées par des groupes extrémistes opérant à partir de la dangereuse « zone des trois frontières », entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Malgré les efforts militaires accrus et la surveillance constante menée par les autorités, cette menace sécuritaire reste persistante.

Une série d’attaques terroristes récentes

Le 19 juin dernier, une attaque particulièrement meurtrière avait déjà endeuillé l’armée nigérienne dans la localité de Banibangou, également située dans la région frontalière de Tillabéri. Cette offensive avait coûté la vie à au moins 34 soldats nigériens et blessé 14 autres. En représailles, l’armée avait indiqué avoir éliminé plusieurs dizaines de combattants terroristes, témoignant ainsi de la gravité persistante de cette menace terroriste pour le Niger.

Défis sécuritaires majeurs dans une période de transition militaire

Ces attaques interviennent dans un contexte politique où le Niger traverse une période de transition militaire complexe. Cette période transitoire représente un défi majeur pour les nouvelles autorités nigériennes qui doivent affronter simultanément les menaces sécuritaires accrues et les défis politiques internes.

La stabilisation sécuritaire constitue donc une priorité pour le gouvernement nigérien en place, qui intensifie ses activités militaires et sécuritaires afin de lutter efficacement contre le terrorisme et garantir la paix aux populations locales.

La rédaction

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Mali

Mali : Une Semaine entre Nuages et Premières Pluies, le Sahel se Prépare aux Changements Climatiques !

Pour la semaine s’étendant du 29 juin au 05 juillet 2025, le Mali anticipe une météorologie variable. Le pays sera majoritairement caractérisé par un ciel allant de nuageux à couvert, avec des formations nuageuses denses par endroits sur l’ensemble du territoire national. Un élément notable de cette période sera la prédominance des vents de mousson sur la majeure partie du pays, apportant avec eux une humidité accrue. Seule l’extrême nord de la région de Taoudéni échappera à cette influence, où les vents d’harmattan, plus secs, continueront de souffler.

Concernant la visibilité, les habitants du nord et du centre du pays devront s’attendre à une visibilité réduite due à la poussière en suspension, un phénomène courant à cette période de l’année. En revanche, le reste du territoire bénéficiera d’une visibilité relativement bonne. Sur le plan des précipitations, des orages accompagnés de pluies sont attendus sur une grande partie du Mali. Seules les régions de Taoudéni et le nord de Kidal devraient être épargnées par ces averses, continuant à observer des conditions plus sèches.

Enfin, du côté des températures, peu de changements significatifs sont prévus par rapport à la semaine précédente sur la majorité du territoire. Cependant, les régions de Kidal et Taoudéni enregistreront une légère hausse des températures. Cette période marque un entre-deux climatique important pour le Mali, avec le retrait progressif de l’harmattan au profit de la mousson, annonçant la transition vers la saison des pluies dans la plupart des zones habitées.

La rédaction

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Mali

Mali : élimination d’un leader terroriste majeur par l’armée à Ménaka, les détails d’une opération cruciale révélés

Mali : l’armée élimine un important chef terroriste à Ménaka

Un succès notable pour l’armée malienne à Ménaka

Un chef terroriste important a été neutralisé par les forces armées maliennes lors d’une opération militaire menée récemment près de la ville de Ménaka, située dans le nord-est du Mali. Cette opération intervient dans un contexte particulièrement complexe, où les autorités militaires conduisent régulièrement des offensives pour endiguer la menace terroriste. Ce résultat positif marque un tournant encourageant pour la sécurité régionale, démontrant des progrès dans la reprise en main de la zone par l’État malien.

Une opération soigneusement préparée et conduite

Selon les informations récentes, l’opération a été minutieusement organisée et intégralement mise en œuvre par les unités spéciales de l’armée malienne, appuyées par les services de renseignement. Après une longue phase d’observation et de collecte d’informations, l’action ciblée a conduit à la neutralisation efficace du leader extrémiste. Aucune victime civile n’a été signalée, attestant de la précision et de l’efficacité avec lesquelles les militaires ont mené cette mission.

Une région stratégique longtemps sous pression terroriste

Localisée sur une route stratégique reliant le Mali au Niger, Ménaka subit régulièrement des attaques terroristes visant précisément à déstabiliser la région. Cette zone est depuis plusieurs années affectée par les affrontements entre groupes islamistes extrémistes et forces nationales ou internationales. La neutralisation de chefs terroristes constitue ainsi une priorité absolue pour les autorités maliennes dans leur recherche de sécurité et de stabilité à long terme.





Vers une amélioration de la sécurité locale ?

Cette victoire militaire pourrait améliorer progressivement la sécurité locale et favoriser le retour d’une vie normale pour les populations de Ménaka. Toutefois, le conflit demeure complexe, et de multiples groupes terroristes continuent d’opérer à travers le Sahel. Ainsi, si la neutralisation ciblée du chef terroriste représente une avancée encourageante, elle nécessite cependant de s’inscrire dans une série plus large d’actions coordonnées et continues.

Un signal fort envoyé par la transition militaire malienne

Face aux critiques internationales concernant la capacité du pays à rétablir la sécurité, la transition militaire dirigée par les autorités actuelles se voit renforcée dans sa légitimité grâce à cette action réussie. La détermination affichée à restaurer l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire envoie ainsi un message clair aux groupes terroristes actifs dans le Sahel. Ce succès opérationnel pourrait permettre aux autorités de mieux se positionner sur la scène diplomatique internationale.

La Rédaction





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Mali

Ramata Sissoko : L’Actrice Malienne “Boundjou” Passe Derrière la Caméra et Illumine le Cinéma Africain !

Ramata Sissoko, plus familièrement connue sous son nom d’artiste Boundjou, est en train de s’affirmer comme une figure incontournable du cinéma ouest-africain. Après une carrière remarquée en tant qu’actrice et scénariste, elle franchit désormais une nouvelle étape en s’engageant dans la réalisation. Récemment distinguée par le prix de la meilleure photographie au Clap Ivoire 2024 pour son court-métrage “Fifi”, elle incarne avec brio cette nouvelle vague d’artistes maliens résolument engagés, prêts à redéfinir les narrations cinématographiques du continent.

Originaire de Koumantou, le parcours artistique de Ramata Boundjou Sissoko a débuté sur les planches avant de la propulser sur les écrans. Elle s’est illustrée dans plusieurs productions cinématographiques maliennes de renom, parmi lesquelles on peut citer “L’Ombre de la folie”, “Le carnet”, et les séries télévisées populaires telles que “Bamako la capitale Africaine”, “Kanté & Konaté”, et “Afro-star 22”. Sa présence est également notable dans divers festivals cinématographiques majeurs, dont le prestigieux FESPACO, où elle multiplie les apparitions dans des œuvres qui fusionnent habilement l’art, la tradition et des messages sociaux profonds.

Mais Ramata Sissoko nourrit des ambitions bien au-delà de sa carrière d’interprète. Depuis 2019, elle se consacre activement à l’écriture de ses propres scénarios, avec l’intention ferme de passer à la réalisation. Son objectif est clair : “Je veux raconter nos histoires autrement, avec une voix de femme, une voix malienne”, confie-t-elle. En s’orientant vers une fiction engagée et un cinéma résolument panafricain, Ramata Sissoko bâtit, œuvre après œuvre, un répertoire riche et audacieux, résolument tourné vers l’avenir du septième art africain.

La Rédaction

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Mali

Lutte antiterroriste : L’Autorité malienne sollicite officiellement l’appui stratégique de la Russie, annonce Assimi Goïta

La Confédération des États du Sahel renforce sa coopération sécuritaire avec la Russie pour combattre le terrorisme

Renforcement de la coopération sécuritaire avec la Russie

La Confédération des États de l’Alliance du Sahel (AES) a sollicité un soutien accru de la Russie afin d’intensifier la lutte contre les groupes terroristes qui sévissent dans la région. Cette annonce a été faite récemment par le général Assimi Goïta, président du Mali et président en exercice de l’AES. Cette déclaration intervient suite au retour du leader malien d’une mission officielle en Russie, effectuée fin juin. Moscou a réaffirmé sa disposition à accompagner les pays membres dans leurs efforts sécuritaires. Le thème central des échanges avec le président Vladimir Poutine concernait particulièrement la mise en place d’une force commune de 5 000 soldats.

Vers l’opérationnalisation de la force conjointe du Sahel

La création de cette force commune demeure essentielle pour la stabilisation du Sahel et la maîtrise de la menace terroriste qui touche particulièrement le Burkina Faso, le Niger et le Mali. Selon Assimi Goïta, chacun de ces pays travaille déjà étroitement avec Moscou dans un cadre bilatéral. Grâce à ces partenariats bilatéraux, la Russie déploie régulièrement ses moyens militaires et techniques dans la région. Par ailleurs, le Mali continue de renforcer quotidiennement ses capacités militaires et sécuritaires. Cette synergie est devenue essentielle pour mutualiser les moyens et faire face efficacement à cette menace persistante.

Accords bilatéraux ambitieux signés avec Moscou

Cette visite officielle à Moscou fut l’occasion de consolider davantage les liens entre le Mali et la Fédération de Russie. Trois accords majeurs ont ainsi été conclus dans différents domaines stratégiques. Un premier accord concerne l’établissement d’une Commission intergouvernementale russo-malienne dédiée à la coopération économique, commerciale, scientifique et technique. Un second accord vise spécifiquement l’utilisation pacifique de l’énergie atomique, en collaboration étroite avec ROSATOM, entreprise russe spécialisée dans ce secteur. Enfin, un troisième accord précise le cadre général des relations diplomatiques et sécuritaires entre les deux États.

Un partenariat prometteur avec la République du Tatarstan

Outre ces accords conclus à Moscou, Assimi Goïta a eu des échanges fructueux avec Minnikhanov Nurgaliyevich, président de la République du Tatarstan, région autonome au sein de la Fédération de Russie. Durant leur rencontre, les deux dirigeants ont exprimé leur volonté d’approfondir leur coopération dans plusieurs domaines essentiels. L’accent a particulièrement été mis sur l’éducation, le sport, ainsi que l’enseignement et la finance islamiques. Ce partenariat impliquera également une collaboration renforcée dans les secteurs-clés pour le développement national tels que l’énergie, les infrastructures, les transports et le commerce.

Concrétiser les engagements via une coopération approfondie

Afin d’accélérer la mise en œuvre des différents projets envisagés, le dirigeant malien s’est dit favorable à une intensification rapide des contacts directs entre les ministères concernés. La volonté affichée est d’aboutir rapidement à des engagements concrets et de mener à bien les différents projets discutés durant les rencontres officielles. À cette occasion, le président du Tatarstan a par ailleurs invité la partie malienne à une participation active à l’occasion du Forum économique islamique annuel organisé à Kazan, événement majeur réunissant plusieurs milliers de participants internationaux.

Ce rapprochement stratégique entre le Mali, l’AES et la Fédération de Russie traduit clairement les nouvelles orientations géopolitiques et sécuritaires adoptées par les pays sahéliens confrontés au défi du terrorisme.

La rédaction

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Mali

Lutte contre le terrorisme : l’Autorité malienne sollicite un soutien stratégique de la Russie, annonce Assimi Goïta

Mali-Russie : une coopération renforcée pour la sécurité et le développement au Sahel

La Confédération des États de l’Alliance du Sahel (AES) renforce sa coopération avec la Russie. À ce titre, le président en exercice de l’AES et chef de l’État malien, le général Assimi Goïta, a récemment entamé des discussions concrètes avec Moscou. Lors de sa visite officielle en Russie du 21 au 26 juin dernier, Assimi Goïta a sollicité spécifiquement le soutien de Vladimir Poutine dans la lutte contre le terrorisme. La Russie a exprimé son entière disponibilité à accompagner les cinq pays membres de l’AES dans leurs efforts sécuritaires conjoints, notamment via une force unifiée envisagée de 5 000 hommes.

La sécurité au cœur des échanges avec Moscou

La rencontre entre Goïta et Poutine a permis notamment de préciser les contours du soutien russe à cette force militaire régionale. À travers des partenariats bilatéraux, les pays du Sahel, notamment le Mali, le Niger ainsi que le Burkina Faso, intensifient d’ores et déjà leur coopération militaire avec Moscou. Des moyens militaires russes sont déployés sur le terrain aux côtés des armées nationales. Dans ce contexte, le Mali découvre chaque jour une nouvelle opportunité pour moderniser ses équipements et renforcer sa capacité à combattre efficacement les menaces terroristes grandissantes.

Signature de trois protocoles stratégiques

Outre la dimension sécuritaire, le Mali et la Russie ont signé trois accords majeurs durant cette visite officielle. Le premier établit une Commission intergouvernementale russo-malienne chargée de promouvoir le commerce ainsi que la coopération économique, scientifique et technique. Le second concerne la coopération pour l’utilisation pacifique de l’énergie atomique avec l’appui expert de l’entreprise russe ROSATOM. Enfin, le troisième accord pose les bases d’une relation renouvelée entre les deux pays sur les plans diplomatique, politique et sécuritaire.

Coopération renforcée avec le Tatarstan

La République du Tatarstan, appartenant à la Fédération de Russie, a également manifesté un grand intérêt à élargir ses domaines de coopération avec le Mali. Lors des discussions entre Assimi Goïta et Minnikhanov Nurgaliyevich, président de cette république autonome russe, il a été convenu de renforcer les échanges en matière d’éducation, de sport, de culture, de finance islamique et dans le domaine humanitaire. Le Mali envisage également d’étendre cette collaboration stratégique à d’autres secteurs clés tels que les infrastructures, l’énergie, les transports et les échanges commerciaux.

Vers une accélération concrète des projets communs

Afin de concrétiser rapidement ces projets, des engagements fermes ont été envisagés lors de cette rencontre. Les deux dirigeants souhaitent favoriser d’ici peu une étroite collaboration entre leurs ministères techniques. Une coordination efficace et directe entre experts techniques est prévue pour accélérer la mise en œuvre concrète des engagements pris. Le Mali a salué particulièrement l’importance du forum économique islamique annuel de Kazan organisé au Tatarstan, en espérant y renforcer sa présence dans les prochaines éditions pour profiter pleinement des opportunités offertes à l’international.

Cette nouvelle dynamique Mali-Russie marque ainsi un tournant décisif dans la consolidation des efforts sécuritaires régionaux et le développement économique durable pour les pays du Sahel.

La rédaction

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Mali

Lancement inédit à Niamey : le Forum de la jeunesse de l’AES ouvre ses portes, un événement très attendu

Forum de la Jeunesse des Pays Membres de l’AES : Un pas stratégique vers une intégration régionale plus forte

Introduction d’un forum inédit à Niamey pour renforcer l’intégration régionale

Un forum dédié aux organisations de jeunesse des États membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) a été officiellement lancé ce vendredi au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi à Niamey. Cette rencontre importante se tient sous le thème : « Repenser l’intégration régionale, rôle de la jeunesse dans la construction de l’AES ». L’événement rassemble des centaines de jeunes leaders venus notamment du Burkina Faso, du Mali, du Niger ainsi que de pays amis comme le Tchad et le Togo.

Une mobilisation significative au plus haut niveau

La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Premier ministre nigérien Ali Mahaman Lamine Zène, soulignant ainsi toute l’importance que les autorités attribuent à ce rendez-vous stratégique. Dans son discours, le chef du gouvernement a affirmé avec conviction que ce forum constitue une étape majeure pour renforcer la cohésion institutionnelle et sociale au sein de la Confédération. L’accent a été mis sur le rôle central que doit jouer la jeunesse dans la construction future de l’AES, perçue comme un levier de souveraineté et d’indépendance régionale.

Une jeunesse solidaire et engagée pour transformer l’avenir

Portant la voix des ministres de la jeunesse de la région, le ministre malien Abdoul Kassim a rappelé la valeur symbolique et concrète d’un tel événement. Selon lui, cette initiative dépasse le cadre habituel des rencontres politiques. Elle inaugure un rêve commun qui rassemble une jeunesse déterminée à changer durablement et positivement l’image et le destin de la région sahélienne. L’objectif demeure clair : permettre à cette jeune génération d’être un acteur actif et décisif des projets régionaux de développement et de sécurité.

La lutte contre le terrorisme, un engagement fort au cœur des débats

Pendant deux jours intenses de réflexion et d’échanges, les jeunes participants à ce forum vont élaborer des propositions pratiques destinées à augmenter leur implication active dans la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme. Il est également attendu que ces réflexions puissent aboutir à la mise en place de projets concrets permettant à la jeunesse sahélienne de prendre part activement aux politiques publiques de développement et au renforcement de la sécurité régionale.

Vers une structuration plus approfondie de l’AES

Initialement créée en septembre 2023 comme un pacte principalement sécuritaire regroupant le Burkina Faso, le Mali et le Niger, l’Alliance des États du Sahel s’est transformée le 6 juillet 2024 en Confédération, élargissant ses domaines d’intervention au-delà du seul aspect militaire. Désormais, elle intègre la diplomatie économique, la coopération culturelle et le développement durable. Cette mutation illustre une volonté politique affirmée d’offrir un cadre institutionnel adapté à des défis multiples et variés dans la sous-région.

Le rôle clé de la jeunesse pour l’avenir régional

Le forum de Niamey positionne clairement la jeunesse au cœur de la stratégie future de l’organisation, reconnaissant ainsi son rôle essentiel dans les challenges auxquels font face les États Sahéliens. Cette jeunesse, dynamique et motivée, apparaît incontestablement comme une actrice incontournable de la stabilité et du progrès au Sahel.

La redaction

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