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Mali : Afric’ actu : Retour du Maroc à l’UA sans condition ?

Les chefs d'Etat africains sont réunis pour le 28e sommet de l'Union africaine à Addis-Abeba, Etiopie, le 30 janvier 2017. © Zacharias ABUBEKER / AFP

Les chefs d’Etat africains sont réunis pour le 28e sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, Etiopie, le 30 janvier 2017. © Zacharias ABUBEKER / AFP

Les Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UA se réunissent aujourd’hui et demain  en sommet à Addis-Abeba pour la 28ème fois. A l’issue de ce  sommet, ils devront trancher sur le choix  du futur président de l’Union Africaine (UA) en remplacement de la Sud-africaine Dlamani Zuma. Mais leur point d’achoppement sera sans nul doute la réadmission du Royaume du Maroc au sein de l’Organisation panafricaine. Cela est d’autant prévisible que les pays africains sont très divisés sur les modalités de retour du Royaume Chérifien. Lequel voudrait surtout le lier  à l’exclusion de la RASD de l’UA. Ce qui est  extrêmement difficile, lorsque l’on sait que l’Algérie et l’Afrique du Sud, deux poids lourds de l’institution, sont des fervents défenseurs de la souveraineté de la RASD  au Sahara Occidental.

Le  Maroc avait choisi de quitter en 1984, l’Organisation de l’Unité Africaine (désormais devenue UA) en raison de la reconnaissance de l’Indépendance de la RASD, proclamée en 1976 après le retrait de l’Espagne du territoire,  par la majorité des pays africains et son admission de facto à l’organisation panafricaine. Ce qui avait provoqué en son temps une grave scission au sein de l’OUA entre les partisans du Maroc, au nombre de 19  et ceux qui étaient pour la RASD, une grande majorité de pays africains avec en tête l’Algérie. Ce pays et l’Afrique du Sud demeurent  les deux poids lourds de l’UA  qui soutiennent  la RASD dont ils dénoncent l’annexion par le Maroc.  Dans ces conditions, comment peut-on envisager la réadmission du Royaume Chérifien dans les instances de  l’UA ?

A priori, le retour du Maroc ne devrait pas poser de problème au sein de l’UA, à partir du moment où une majorité de pays africains soutiennent désormais sa réadmission. Mais faudrait-il que  cela survienne sans condition préalable, telle que l’exigence de l’exclusion de la RASD ? Dans l’affirmative, cela supposerait  que  le Maroc acceptait  de facto la souveraineté de celle-ci sur  le Sahara Occidental,  anciennement  colonisé par  l’Espagne.

Si le pays de Mohamed V  se résigne à accepter cette solution, tant mieux ! Mais si jamais, il continue de persister à conditionner son retour à l’exclusion de la RASD, il devra certainement  attendre longtemps.  Ce, d’autant plus que parmi les partisans de celle-ci, l’Algérie et l’Afrique du Sud pèsent et même très lourd pour le fonctionnement harmonieux des institutions de l’organisation panafricaine. Ils demeurent ses gros contributeurs  financiers et possèdent une influence considérable dans leurs sous-régions. Sans compter que les textes constitutifs de l’UA ne prévoient pas les conditions d’exclusion d’un Etat membre.

C’est pourquoi, on peut bien espérer que le Royaume, pour un départ,  ne poserait  pas de conditions préalables. Les nombreuses offensives diplomatiques de son Roi sur le continent et son déplacement  au siège de l’UA à Addis-Abeba en prélude au sommet,  en disent long sur les intentions marocaines. Des intentions, notamment attestées par la ratification, ces derniers jours, par le Parlement marocain de l’Acte constitutif de l’UA, qui indiquent clairement que le royaume tient à sa  réadmission. Surtout qu’étant conscient  que son  pays occupe le rang de deuxième investisseur sur le continent, le Roi Mohamed VI ne voudrait plus rester en marge des Institutions et des dossiers africains. Notamment économiques !

Gaoussou Madani Traoré

Source : Le Challenger

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Guinée : Le Mandat Présidentiel de Sept Ans sur la Table pour Stabilité et Économies Électorales !

Un projet de nouvelle Constitution en Guinée propose d’étendre la durée du mandat présidentiel de cinq à sept ans. Cette réforme est justifiée par les autorités comme une nécessité pour consolider la stabilité politique, diminuer les tensions liées aux périodes électorales et maîtriser les coûts financiers des scrutins. Le Dr Dansa Kourouma, président du Conseil National de la Transition (CNT), a détaillé ces motivations lors d’une conférence de presse ce dimanche 29 juin 2025. Il a affirmé que cette modification est dictée par des impératifs de stabilité, de développement durable et d’efficacité dans la mise en œuvre des politiques publiques, soulignant que “Cinq ans peuvent s’avérer insuffisants pour déployer un programme de développement structurant”.

Le Dr Kourouma a expliqué que, dans un pays où les institutions demeurent fragiles et le processus démocratique est en pleine édification, l’allongement du mandat présidentiel serait une mesure de bon sens. Il estime qu’une durée de sept ans offrirait au futur chef de l’État une flexibilité accrue, le soustrayant à la pression constante des échéances électorales, et permettrait de “sortir de la gouvernance à court terme”. Cette proposition, selon le président du CNT, ne serait pas une simple initiative institutionnelle, mais s’appuierait sur les conclusions des consultations nationales menées entre février et mars 2022. Il a affirmé que “Partout où nous sommes passés, les Guinéens réclamaient plus de stabilité. Le mandat de sept ans a été la tendance dominante”, ce qui aurait conduit le CNT à revoir sa position initiale qui penchait pour un maintien à cinq ans.

Au-delà des aspects purement politiques, le Dr Kourouma a également avancé des arguments d’ordre économique. Il a estimé qu’une élection présidentielle en Guinée coûte environ 500 milliards de francs guinéens. Ainsi, avec un mandat de sept ans, la Guinée n’organiserait que deux élections présidentielles sur une période de quinze ans, contre trois avec un mandat de cinq ans, ce qui représenterait une “économie budgétaire considérable”. Enfin, il a souligné que les périodes électorales en Afrique de l’Ouest sont souvent synonymes de fortes tensions et de risques de violences. Réduire la fréquence de ces scrutins permettrait, selon lui, de minimiser ces risques et de créer un environnement plus propice au développement. La question demeure de savoir si cette proposition sera validée et acceptée par l’ensemble des acteurs de la nation, dans un contexte où les enjeux de la transition politique suscitent encore de nombreuses interrogations.

La rédaction

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Clash Monumental Trump-Musk : Le Patron de Tesla Menace de Fonder un Nouveau Parti en Pleine Bataille Budgétaire au Sénat Américain !

La discorde entre le président des États-Unis, Donald Trump, et le magnat de la technologie, Elon Musk, s’intensifie, se déroulant désormais publiquement sur les réseaux sociaux via des échanges acerbes. L’époque où ces deux figures parmi les plus influentes du monde entretenaient des relations amicales semble révolue. Actuellement, le Sénat américain examine une proposition de loi budgétaire majeure, ardemment défendue par Trump, dont l’issue reste incertaine. Elon Musk, le dirigeant de Tesla et SpaceX, s’oppose avec virulence à ce projet de loi. L’homme le plus fortuné de la planète a exprimé sans détour son indignation, déclarant sur X lundi : “Il est évident, vu les dépenses ahurissantes du texte qui augmente de manière record le plafond de la dette de 5.000 MILLIARDS DE DOLLARS, que nous vivons dans un pays au parti unique : le parti des cochons qui se goinfrent.”

Cette déclaration cinglante de Musk, qui avait auparavant été chargé de réduire les dépenses fédérales au sein de sa commission Doge, n’a pas manqué de provoquer une réaction de la part du camp républicain. Le patron de Tesla a même proféré une menace significative : en cas d’adoption de cette loi budgétaire, il s’engagerait à créer une nouvelle formation politique et à financer des campagnes pour les primaires républicaines, soutenant des candidats opposés aux législateurs en place. Ces propos n’ont évidemment pas été bien reçus par Donald Trump. Sur son propre réseau social, l’ancien président a contre-attaqué en reprochant à son ex-allié de bénéficier de subventions substantielles de l’État américain, insinuant que sans ces aides, Musk “devrait fermer boutique et retourner chez lui en Afrique du Sud”.

La législation en question, baptisée “grande et belle loi” par Donald Trump, est sujette à un examen minutieux quant à son coût réel pour les finances publiques. Le Bureau budgétaire du Congrès (CBO), un organisme indépendant chargé d’évaluer de manière non partisane l’impact financier des propositions législatives, a estimé que ce projet de loi entraînerait une augmentation de la dette publique américaine de plus de 3 000 milliards de dollars d’ici 2034. Cette escalade verbale et politique entre deux personnalités d’une telle envergure met en lumière les tensions actuelles au sein du paysage politique américain et les divergences profondes concernant la gestion des dépenses publiques et l’avenir économique du pays.

La rédaction

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RDC-Rwanda : Un Nouvel Accord de Paix Sous Surveillance Américaine, Mais les Experts Restent Sceptiques Face à l’Histoire des Conflits !

Un accord de paix a été récemment paraphé entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, sous l’égide des États-Unis. La première phase de ce pacte, dont les détails ont été validés, doit être mise en œuvre avant le 27 juillet 2025. Cette étape initiale prévoit la mise en place d’un “mécanisme conjoint de coordination” entre les deux nations. Cet accord, bien que salué par certains, suscite de nombreux commentaires parmi les analystes et experts régionaux. Parmi eux, Samuel Igba, chercheur à l’Université de Pretoria en Afrique du Sud, exprime un scepticisme fondé sur le passé.

Le chercheur Samuel Igba souligne la récurrence des tentatives infructueuses de résolution du conflit. “Une dizaine d’accords de paix ont été signés depuis le début du conflit, mais aucun d’entre eux n’a abouti à une paix tangible”, a-t-il déclaré. Il rappelle que des affrontements ont repris dès janvier de cette année, à la suite du désaccord persistant entre le Rwanda et le gouvernement du Président Félix Tshisekedi en RDC. Ce dernier avait refusé de négocier avec le M23 en décembre, entraînant le retrait du gouvernement rwandais des pourparlers de paix prévus et une escalade de la violence. La nouvelle entente prévoit une application en plusieurs phases sur une période de quatre mois, avec l’assistance d’un comité de surveillance commun incluant l’Union Africaine, les États-Unis et le Qatar. La première réunion de ce mécanisme conjoint est programmée au plus tard pour le 11 août.

Samuel Igba met en lumière un fossé persistant dans les processus de paix. “Ce que nous avons appris jusqu’à présent, c’est qu’il y a un décalage entre les processus de paix de haut niveau, ceux que nous voyons à la télévision, le processus du Qatar et le processus de Luanda, en Angola, dirigé par l’UA, et le processus de Nairobi entre les différents groupes de miliciens.” Il ajoute : “Nous essayons de comprendre pourquoi ces processus de paix n’ont abouti à aucun accord tangible depuis plus de 30 ans que dure ce conflit, et nous constatons qu’il y a un fossé entre ces deux processus de construction de la paix à haut niveau et la construction de la paix à la base.” En parallèle, les rebelles de l’AFC/M23 ont officiellement pris acte de l’accord signé le 27 juin entre la RDC et le Rwanda, une déclaration qui sera observée de près par la communauté internationale.

La rédaction

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Israël-Iran : La Bataille des Idées Révèle un Nouvel Ordre Mondial

Au Moyen-Orient, les confrontations ne se résument plus aux échanges de missiles. Une guerre d’un genre nouveau se déroule, centrée sur l’intelligence, les laboratoires et les centres de recherche. L’Iran et Israël, bien au-delà des discours superficiels, s’affrontent avant tout par le savoir. Cette réalité stratégique contraste fortement avec l’attitude passive observée sur d’autres continents, notamment en Afrique.

La Science comme Champ de Bataille : Une Course aux Cerveaux

Depuis des années, Tel-Aviv et Téhéran ont massivement investi dans le développement de l’intelligence. Ingénieurs, physiciens et informaticiens sont formés, protégés et valorisés. Cette “armée de cerveaux” opère dans l’ombre, bâtissant le véritable arsenal de demain : non pas des chars, mais les esprits qui les conçoivent. La menace ne réside plus dans l’arme elle-même, mais dans celui qui la crée. Conscient de cela, Israël a mené une guerre parallèle en éliminant discrètement plusieurs scientifiques iraniens, tentant ainsi d’étouffer l’intelligence à sa source.

La Réponse Iranienne par l’Innovation Scientifique

Face à ces assassinats ciblés, l’Iran n’a pas réagi par des manifestations de deuil ou des veillées de prière. Le pays a persisté dans ses efforts de formation, de production et d’innovation. Aujourd’hui, les missiles qui survolent le ciel israélien ne proviennent pas d’usines étrangères. Ils sont fabriqués sur les propres chaînes de production iraniennes, conçus par les citoyens de la République islamique, façonnés dans ses universités et testés dans ses laboratoires.

La Précision Iranienne Contre le Dôme de Fer : Une Victoire de la Physique

Ce qui a récemment surpris le monde n’est pas tant la riposte iranienne, mais la finesse de son exécution. Le célèbre système de défense israélien, le Dôme de Fer, jadis vanté comme quasiment impénétrable, a été déjoué. Cette prouesse n’est pas le fruit du hasard, mais d’un calcul minutieux. L’Iran a étudié les algorithmes, identifié les angles morts et modifié les trajectoires. Ce n’est pas la chance qui a guidé les missiles, mais une application rigoureuse de la physique. Derrière cette science appliquée se trouvent des chercheurs hautement qualifiés, des esprits brillants.

L’Afrique : Un Désert de Pensée Stratégique ?

Pendant ce temps, en Afrique, on met en avant des “conférences nationales”, on organise des jeûnes publics et on bâtit des palais présidentiels. Cependant, les centres de recherche, les facultés scientifiques et les laboratoires sont souvent négligés. Des milliards sont dépensés pour l’acquisition de véhicules tout-terrain, mais peu d’investissements sont alloués aux bibliothèques universitaires. Les pouvoirs en place semblent préférer acheter le silence des électeurs avec des biens de consommation plutôt que de financer un programme spatial ou un centre de biotechnologie.

Universités Méprisées et Cerveaux Exilés : Une Fuite des Talents

Les meilleurs esprits africains choisissent de quitter le continent. Ceux qui demeurent sont souvent méprisés, marginalisés et précarisés. Les universités sont devenues des institutions étouffées, les chercheurs sont contraints à des démarches administratives humiliantes, et les professeurs se retrouvent réduits à des rôles de figurants au sein du système. Malgré cela, on s’étonne que la recherche n’avance pas, que l’innovation soit absente et que l’Afrique doive tout importer : ses médicaments, ses technologies, ses vaccins, et même ses idées.

Prolifération des Lieux de Culte, Vide dans les Laboratoires

Alors que d’autres nations lancent des satellites en orbite, des pays africains multiplient les églises et les mosquées. Pendant que certains planifient des missions vers Mars, d’autres prient pour échapper à la sécheresse. La religion est devenue le dernier refuge face à une impuissance collective. Pourtant, la science ne tombe pas du ciel. Elle s’acquiert par l’apprentissage, nécessite des investissements, doit être cultivée et défendue.

Choisir Entre l’Action et la Dépendance

Le monde se divise désormais entre ceux qui génèrent la pensée et ceux qui subissent la dépendance. Toute nation qui ne soutient pas ses chercheurs finance inévitablement sa propre soumission. Tant que l’Afrique n’investira pas massivement dans la science, la recherche et la technologie, elle demeurera un continent survolé par d’autres, et dont les propres enfants se détournent. La véritable prière, aujourd’hui, réside dans l’action, dans l’acquisition du savoir et dans la création. Si cette leçon n’est pas apprise, la dépendance persistera, même sous des apparences de liberté.

La rédaction

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Vague de Chaleur Inédite en France : Une Menace Multiple entre Santé Publique et Catastrophes Écologiques !

La France est actuellement confrontée à un épisode de chaleur d’une intensité exceptionnelle cette semaine, avec des températures atteignant localement plus de 40 degrés Celsius. Cette situation météorologique est particulièrement préoccupante en raison de son étendue, puisque 84 départements ont été placés en vigilance orange. Les répercussions de ce phénomène climatique sont diverses et alarmantes, touchant notamment les segments les plus vulnérables de la population. Les personnes âgées, par exemple, sont particulièrement exposées aux risques liés à ces températures extrêmes, comme en témoigne Christiane, 84 ans, qui décrit la difficulté de supporter une telle chaleur. Historiquement, de telles canicules ont pu entraîner des augmentations significatives d’hospitalisations et, tragiquement, de décès, ce qui rend l’attention et les mesures de protection des collectivités absolument fondamentales pour ces groupes fragiles.

Face à cette urgence sanitaire, les municipalités et régions déploient un éventail de dispositifs pour atténuer les effets de la chaleur. Parmi ces initiatives, on compte la mise à disposition de numéros d’appel gratuits, la diffusion de cartes des lieux climatisés accessibles au public, ainsi que l’accès sans frais à des infrastructures rafraîchissantes comme les piscines. Ces actions visent à offrir aux habitants des refuges contre la chaleur, particulièrement durant les heures les plus caniculaires de la journée. Par ailleurs, les conséquences sanitaires globales de cette canicule sont préoccupantes ; la ministre de la Transition écologique a d’ailleurs rappelé que chaque épisode de chaleur intense peut malheureusement causer plusieurs milliers de décès. Dans ce contexte, il est impératif que les employeurs adaptent leurs conditions de travail, par exemple en proposant des horaires flexibles, afin de minimiser l’exposition de leurs salariés aux températures dangereuses.

Au-delà des enjeux de santé publique, cette période de chaleur extrême a des répercussions environnementales négatives notables. Les restrictions liées à la sécheresse touchent déjà 26 départements, ce qui amplifie considérablement le risque d’incendies de forêt. Des événements dévastateurs, à l’image de l’incendie survenu dans l’Aude, ont déjà nécessité l’intervention massive des services de secours. De surcroît, la qualité de l’air subit une dégradation, marquée notamment par un pic d’ozone dans plusieurs régions. Il est important de souligner que cette canicule n’est pas un phénomène isolé à la France ; elle s’inscrit dans un contexte européen plus large, affectant l’ensemble du sud du continent. Des pays comme l’Italie et le Portugal sont confrontés à des alertes similaires, et l’Espagne a même déploré des pertes humaines tragiques, mettant en lumière l’urgence de la situation. Le dôme de chaleur persistant, qui piège l’air chaud et empêche son renouvellement, est identifié comme le principal facteur derrière cette situation météorologique extrême. Face à ces défis croissants, une approche sérieuse et des actions coordonnées, tant à l’échelle locale qu’européenne, sont indispensables pour sauvegarder la santé publique et l’environnement.

La rédaction

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La Guerre Commerciale : Un Coup Dur pour les Économies Fragiles et un Appel Urgent à Refonder le Commerce Mondial !

Les tensions commerciales internationales, souvent manifestées par l’imposition de droits de douane punitifs, représentent une anomalie majeure dans le système économique global actuel. Cette approche est particulièrement dévastatrice pour les nations en développement et les économies émergentes, entraînant des conséquences alarmantes qui exigent une action immédiate. Les barrières tarifaires, érigées par les grandes puissances économiques sous prétexte de rééquilibrage commercial, affectent de plein fouet des pays comme le Vietnam ou Madagascar. En réalité, les déséquilibres les plus significatifs se situent entre des acteurs économiques majeurs tels que la Chine et les États-Unis, considérés comme les principaux instigateurs de cette conjoncture défavorable.

Il est devenu impératif de réformer en profondeur l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) afin qu’elle puisse véritablement œuvrer pour la réduction des inégalités et la protection de l’environnement. Ces réformes sont cruciales pour instaurer une véritable équité dans les échanges internationaux, bien au-delà des simples obstacles imposés par les nations dominantes. La situation est aggravée par le retrait des financements de la part des pays développés, rendant la solidarité internationale encore plus ardue en raison de leurs propres contraintes budgétaires. Ce contexte met en lumière la nécessité pressante d’un système financier mondial capable de s’attaquer simultanément à la pauvreté et aux défis du changement climatique.

Face à ce constat, un appel retentissant à la solidarité mondiale est lancé. Emmanuel Macron a notamment souligné l’urgence d’une mobilisation collective pour parvenir à une prospérité partagée entre les peuples et pour la planète. Le Pacte lancé à Paris en 2023, qui a réuni 73 pays autour de cet objectif crucial, témoigne d’un engagement ferme. Il est essentiel que cet accord se concrétise rapidement pour devenir une force agissante et efficace. En somme, les ravages de la guerre commerciale exigent une réévaluation immédiate des stratégies économiques actuelles. Un engagement renouvelé en faveur d’un commerce juste et solidaire est indispensable pour construire un avenir meilleur et plus équitable pour tous.

La rédaction

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Coup de Filet Majeur au Niger : Un Réseau Clandestin de Carburant Démantelé, Crucial pour la Lutte Anti-Terroriste !

Les forces de sécurité nigériennes ont porté un coup significatif aux réseaux de soutien des groupes armés en démantelant un circuit souterrain de ravitaillement en carburant. Cette opération d’envergure, menée par la Garde Nationale du Niger (DIRPS/GNN), s’est appuyée sur des renseignements précis et une coordination sans faille. Les individus interpellés, utilisant leurs véhicules personnels, s’approvisionnaient dans une station-service à Torodi, puis transvasaient discrètement le carburant dans des bidons de 25 litres à Boulandjam. Ces bidons étaient ensuite vendus à des “récupérateurs nocturnes” chargés de les acheminer vers Yabalé, une zone connue pour la présence de groupes terroristes.

Cette intervention, survenue le 24 juin, a confirmé des mois de surveillance intensive sur les suspects. Elle a mis en lumière la sophistication des circuits de trafic de carburant qui alimentent les Groupes Armés Terroristes (GAT), soulignant ainsi la complexité de la menace sécuritaire dans la région. Le succès de cette opération est une démonstration concrète des efforts déployés par les forces de sécurité nigériennes pour perturber la logistique essentielle des groupes terroristes. En coupant ces sources d’approvisionnement vitales, les autorités visent à affaiblir considérablement la capacité opérationnelle de ces groupes qui menacent la stabilité des zones frontalières du pays.

Cette initiative s’inscrit dans une stratégie gouvernementale plus vaste du Niger, résolument engagé dans la lutte contre le terrorisme et ses réseaux de soutien. La détermination des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) nigériennes à préserver la paix et la souveraineté nationale face à cette menace persistante est manifeste. Malgré les défis posés par la proximité des zones de conflit et la complexité des circuits clandestins, cette réussite opérationnelle illustre la capacité du Niger à innover et à renforcer son dispositif sécuritaire pour contrecarrer les activités des groupes terroristes et déstabiliser leur logistique.

La rédaction

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Crise Politique au Togo : Des Morts et des Blessés Marquent les Manifestations à Lomé, les Appels à la Justice Se Multiplient !

Des événements tragiques ont récemment secoué la capitale togolaise, Lomé, plongeant le paysage politique dans un profond malaise. Des organisations de défense des droits humains ont rapporté qu’au moins sept personnes ont perdu la vie et de nombreuses autres ont été blessées lors de récentes protestations contre le gouvernement. Ce contexte de vive tension est caractérisé par des violences attribuées à des membres des forces de sécurité et à des milices, ce qui met en lumière une situation alarmante concernant le respect des droits humains. La découverte des corps des sept victimes dans des cours d’eau de la capitale a soulevé une vague d’indignation parmi les organisations de la société civile, qui réclament désormais des comptes et la mise en œuvre de la justice.

Au-delà des pertes humaines, des dizaines de blessés et plus de soixante personnes interpellées ont été recensées durant ces trois jours de contestations. Les autorités togolaises se trouvent ainsi confrontées à une intensification des mouvements de contestation populaires. En réponse à ces événements, le gouvernement togolais a dénoncé ce qu’il a qualifié de « tentatives de récupérations malheureuses », attribuant ces décès à des noyades, selon les résultats d’analyses médico-légales. Cependant, cette explication a été accueillie avec scepticisme et a suscité de nombreuses critiques quant à la transparence et la crédibilité des enquêtes menées. Le ministre de l’Administration territoriale, Hodabalo Awaté, a loué le comportement des citoyens et le professionnalisme des forces de sécurité, tout en promettant des mesures pour garantir la sécurité des Togolais, une déclaration qui a été perçue par certains comme une tentative d’apaiser une situation déjà très volatile.

Des voix influentes s’élèvent pour défendre le droit fondamental à la manifestation pacifique. David Dosseh, porte-parole du « Front Citoyen Togo Debout », a affirmé la nécessité pour la population de pouvoir exprimer ses opinions sans craindre la brutalité étatique, soulignant que la Constitution garantit ces droits fondamentaux. Ces manifestations, bien que rares dans le pays, ont été précédées d’appels à descendre dans la rue via les réseaux sociaux. Malgré la répression, les citoyens ont montré leur détermination à ne pas céder face à des injustices perçues comme inacceptables, notamment la hausse des prix de l’électricité et une réforme constitutionnelle accordant plus de pouvoir au président Faure Gnassingbé, en place depuis 2005. Le climat de liberté d’expression est également préoccupant, avec la suspension de chaînes de télévision accusées de diffuser des informations inexactes, témoignant d’un contrôle accru des médias et d’une volonté de museler les voix critiques. Le climat politique au Togo demeure tendu, et les revendications populaires pour une amélioration des conditions de vie et le respect des droits fondamentaux devront être entendues pour éviter une escalade de la violence dans les mois à venir.

La rédaction

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Algérie : Un Journaliste de So Foot Condamné à Sept Ans de Prison pour “Apologie du Terrorisme”

Un journaliste sportif français, Christophe Gleizes, collaborateur des magazines So Foot et Society, a été condamné à sept ans de prison ferme par un tribunal algérien, ce dimanche 29 juin 2025. Cette décision intervient après plus d’un an sous contrôle judiciaire. M. Gleizes est accusé d’« apologie du terrorisme » et de « possession de publications dans un but de propagande nuisant à l’intérêt national ».

Les Accusations et le Contexte de l’Arrestation

Christophe Gleizes avait été arrêté le 28 mai 2024 à Tizi Ouzou. Selon Reporters sans frontières (RSF), il était entré dans le pays avec un visa touristique, faute d’avoir pu obtenir une accréditation de journaliste. Les accusations d’« apologie du terrorisme » seraient liées à des contacts qu’il aurait eus, en 2015 et 2017, avec un responsable du club de football de la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), qui est également lié au Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK). Le MAK est classé comme organisation terroriste par les autorités algériennes.

RSF a souligné que les premiers échanges entre M. Gleizes et ce responsable avaient eu lieu bien avant que le MAK ne soit catégorisé comme organisation terroriste par l’Algérie. Le seul échange survenu en 2024 visait, selon l’ONG, à la préparation de son reportage sur le club de football, ce que le journaliste n’aurait jamais cherché à cacher.

Réactions et Implications pour la Liberté de la Presse

La condamnation de Christophe Gleizes a provoqué une vive indignation, notamment de la part de Reporters sans frontières. Thibault Bruttin, directeur général de RSF, a dénoncé une « atteinte à la liberté de la presse », affirmant que le journaliste n’avait fait que son travail. Il a été souligné qu’il n’y avait que très peu d’éléments matériels pour étayer les accusations d’apologie du terrorisme.

Cette affaire met en lumière les défis rencontrés par les journalistes en Algérie. Le pays est classé 139e sur 180 au classement mondial de la liberté de la presse 2024 établi par RSF, ce qui reflète un environnement restrictif pour les médias. Les autorités algériennes sont régulièrement critiquées pour l’instrumentalisation de l’arsenal juridique afin de réprimer les journalistes et les voix indépendantes, souvent sous prétexte de « fausses nouvelles » ou d’atteinte à la sécurité nationale.

Recours en Appel et Perspectives

Un appel de cette condamnation sera interjeté dès ce lundi 30 juin. La situation de Christophe Gleizes est perçue comme emblématique des difficultés auxquelles sont confrontés les professionnels de l’information dans le pays. RSF et d’autres organisations de défense des droits humains continuent d’appeler à la libération immédiate et inconditionnelle des journalistes et défenseurs des droits humains arbitrairement détenus en Algérie, ainsi qu’à l’instauration d’une législation garantissant la pratique libre de la presse.

Cette affaire s’inscrit également dans un contexte de tensions diplomatiques entre la France et l’Algérie.

La rédaction

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🇺🇸 Lettre ouverte à Donald Trump, 47e président des États-Unis : quand le fracas des bombes étouffe la voix des peuples

Alors que le monde s’enfonce dans une spirale d’instabilité, de Gaza à l’Ukraine en passant par Taïwan, les discours des grandes puissances continuent d’alimenter les conflits. Le retour de Donald Trump à la tête des États-Unis, figure clivante sur la scène mondiale, suscite des espoirs autant que des craintes. Sa rhétorique musclée, déjà observée lors de son premier mandat, semble s’imposer à nouveau face aux logiques diplomatiques multilatérales.

Le silence des civils face au bruit des armes

Les populations civiles, premières victimes des affrontements, sont trop souvent absentes des narratifs officiels. En Palestine, en Syrie ou encore au Yémen, des millions de familles vivent sous les bombes ou dans l’exil, tandis que les grandes chancelleries manient les discours de fermeté. Or, ce sont ces voix silencieuses, brisées par la guerre, que la communauté internationale doit désormais écouter. La paix durable ne saurait émerger d’un ciel traversé de drones armés, mais de négociations fondées sur l’humanité et la justice.

Le devoir d’exemplarité de la Maison Blanche

En tant que première puissance militaire mondiale, les États-Unis se trouvent à la croisée des responsabilités historiques et morales. Il ne s’agit pas seulement de défendre des intérêts stratégiques, mais de restaurer la crédibilité d’un leadership global capable de désamorcer les crises au lieu de les attiser. Donald Trump, aujourd’hui revenu au pouvoir, porte la lourde tâche de montrer que la grandeur d’une nation se mesure à sa capacité à protéger les innocents et non à dominer par la force.

Pour une diplomatie du dialogue et non de l’intimidation

Ce message s’adresse à l’homme d’État, mais aussi à l’humain, au père, au citoyen que vous êtes. Les peuples du monde n’aspirent ni à la peur ni à la haine, mais à la dignité, à l’éducation, à la santé et à la paix. C’est dans cette direction que les discours présidentiels doivent désormais s’orienter. Non pas pour plaire à une base électorale ou pour marquer l’histoire à coups de tweets provocateurs, mais pour ouvrir un nouveau cycle, fondé sur l’écoute des peuples et non sur leur intimidation.

Une voix qui transcende les frontières

Cette lettre est portée par des citoyens, des jeunes, des mères, des réfugiés, des enseignants, des soldats démobilisés, qui tous refusent de céder au fatalisme. Ils réclament un monde qui n’élève plus de murs, mais construit des ponts. Le président Trump peut-il les entendre, au-delà des applaudissements et des intérêts ? Il n’est pas trop tard pour écrire une autre page de l’histoire américaine — celle de la responsabilité partagée et de la paix assumée.

La rédaction

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UE-UA à Rome : tensions diplomatiques autour de la Rasd, une ligne rouge pour l’Europe

Un sommet UE-UA à Rome sous haute tension diplomatique
La récente réunion ministérielle entre l’Union européenne (UE) et l’Union africaine (UA), tenue à Rome, a été marquée par une polémique inattendue. Le point de friction ? La participation supposée de la République arabe sahraouie démocratique (Rasd), entité revendiquant le territoire du Sahara occidental. Si plusieurs observateurs ont évoqué une présence non souhaitée de cette dernière, les instances européennes ont rapidement rectifié le tir : la Rasd n’a été ni conviée, ni reconnue comme partie prenante officielle à cet événement. Pour l’UE, aucune ambiguïté : les États membres ne reconnaissent pas la Rasd comme une entité légitime dans le cadre de leurs relations diplomatiques.

Invitations sous double responsabilité : un protocole encadré
Le cadre de coordination entre les deux unions repose sur un principe de réciprocité et de souveraineté. Conformément aux accords de coopération, chaque organisation est libre de sélectionner ses propres délégations. Ainsi, l’Union africaine est seule responsable des invitations des représentants africains, ce qui explique que des interprétations divergentes aient pu surgir. La Belgique, hôte technique de plusieurs précédentes réunions de ce type, a souligné l’importance d’un respect strict du protocole afin d’éviter toute forme de manipulation ou d’interprétation erronée. Cette rigueur protocolaire est jugée essentielle pour assurer une coopération stable et équilibrée entre les deux continents.

L’Europe campe sur sa position : non-reconnaissance de la Rasd
Sur le plan diplomatique, l’Union européenne reste fidèle à sa ligne politique : elle ne reconnaît pas la République arabe sahraouie démocratique. Selon le Service européen pour l’action extérieure (SEAE), aucune démarche officielle n’a été engagée pour inclure la Rasd dans les échanges ou les négociations bilatérales. L’UE soutient toujours une résolution politique du conflit du Sahara occidental, sous l’égide des Nations unies, avec comme priorité la stabilité régionale et le respect du droit international. Toute initiative parallèle, perçue comme une reconnaissance implicite, est donc immédiatement écartée pour ne pas compromettre les efforts en cours.

Un révélateur des tensions persistantes autour du Sahara occidental
Cette réunion à Rome met en exergue les lignes de fracture persistantes autour du statut du Sahara occidental. Si l’Union africaine a accueilli la Rasd en son sein depuis 1984, la majorité des pays européens – et plusieurs États africains – restent divisés sur la légitimité de son autorité. Ce désaccord illustre les tensions géopolitiques croissantes dans la région, où des enjeux de souveraineté, d’énergie et de sécurité s’entremêlent. Face à ces défis, l’UE plaide pour une solution négociée, excluant tout positionnement hâtif ou partisan susceptible de faire dérailler les processus diplomatiques déjà en place.

La Rédaction

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Tensions Accrues : L’Iran Fustige les Déclarations Incendières de Donald Trump à l’Égard de son Guide Suprême !

L’Iran a vivement réagi aux récentes déclarations du président américain Donald Trump, les qualifiant d’« irrespectueuses et inacceptables ». Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a exprimé samedi son indignation suite aux affirmations de M. Trump selon lesquelles il aurait infligé une « raclée » à l’Iran et épargné au guide suprême Ali Khamenei « une mort affreuse et ignominieuse ». Sur son compte X (anciennement Twitter), M. Araghchi a souligné que si le président Trump souhaitait réellement parvenir à un accord, il devrait abandonner son « ton irrespectueux » envers le grand ayatollah Khamenei, dont les millions de partisans sincères se sentent blessés par de tels propos.

Le chef de la diplomatie iranienne a poursuivi en affirmant que « le grand et puissant peuple iranien, qui a montré au monde que le régime israélien n’avait PAS D’AUTRE CHOIX que de courir vers +papa+ pour éviter d’être anéanti par nos missiles, n’apprécie guère les menaces et les insultes ». Il a martelé que « la bonne volonté engendre la bonne volonté, et le respect engendre le respect », mettant en avant la réciprocité nécessaire pour tout rapprochement. Ces échanges acrimonieux interviennent dans un contexte de forte tension, exacerbé par les allégations de Donald Trump sur son réseau Truth Social, où il a reproché à Téhéran d’avoir revendiqué la victoire dans le récent conflit de 12 jours contre Israël. Le président américain a également annoncé la fin de toute initiative visant à lever les sanctions contre Téhéran.

Donald Trump a en outre accusé le guide suprême iranien d’ingratitude pour avoir minimisé l’impact des frappes sur les sites nucléaires iraniens et pour avoir affirmé que l’Iran avait vaincu Israël et infligé une « gifle » à Washington. Il a même déclaré sur Truth Social : « Je savais exactement où il s’abritait, et je n’ai pas voulu laisser Israël ni les forces armées américaines, de loin les plus puissantes et les plus grandes du monde, mettre fin à sa vie. Je l’ai sauvé d’une mort affreuse et ignominieuse ». Ces déclarations font suite aux bombardements américains sur trois sites nucléaires en Iran dans la nuit du 21 au 22 juin, une action qui s’inscrivait dans une offensive débutée par Israël le 13 juin. L’objectif affiché de ces frappes était d’empêcher l’Iran de se doter de l’arme atomique, une intention que Téhéran a toujours fermement démentie.

La rédaction

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Algérie – Niger : Les Expulsions Massives de Migrants Révèlent un Jeu d’Influence Géopolitique au Dépens des Vies Africaines

Alger – Niamey – Bamako – À l’heure où le continent africain s’efforce de consolider son unité et de renforcer les liens de solidarité entre ses peuples, la politique migratoire de l’Algérie soulève une série de questions dérangeantes. Derrière les discours officiels sur la souveraineté nationale et la sécurité intérieure, une autre réalité se dessine : celle d’expulsions massives, brutales et inhumaines de milliers de migrants subsahariens vers le Niger. Ces pratiques, de plus en plus ouvertement dénoncées, révèlent une stratégie ambiguë, mêlant xénophobie rampante, contrôle régional assumé et ambitions géopolitiques sous-jacentes.

Abandonnés au Désert : Le Calvaire Silencieux des Expulsés

Chaque mois, des convois traversent discrètement les vastes étendues du sud algérien. À leur bord, des centaines d’hommes, de femmes, et parfois même des enfants, entassés dans des conditions indignes, se retrouvent réduits au silence. Leur destination finale est le “point zéro”, une zone désertique inhospitalière située à la frontière entre l’Algérie et le Niger, un lieu dépourvu d’eau, d’abri et de tout secours. L’année 2024 a enregistré un triste record, avec plus de 30 000 migrants expulsés. Plus alarmant encore, depuis avril 2025, près de la moitié de ces opérations se sont déroulées dans des conditions qualifiées d’”inhumaines” par les ONG internationales et les organisations humanitaires.

« On ne peut pas parler de contrôle migratoire quand on abandonne des familles entières dans le désert », dénonce avec indignation un humanitaire nigérien. Ces refoulements massifs sont perçus comme une mise en danger délibérée de vies humaines, masquée sous le prétexte d’une prétendue gestion des flux migratoires. Les migrants, majoritairement originaires de pays d’Afrique de l’Ouest, sont systématiquement ciblés sur la base de leur origine ethnique ou de la couleur de leur peau, dans ce qui s’apparente de plus en plus à une politique migratoire racialisée.

Une Stratégie de Domination Régionale Dissimulée Derrière un Voile Sécuritaire

Derrière la brutalité des faits et la détresse humaine, se cache une vision stratégique bien plus calculée. En gérant unilatéralement et avec fermeté les flux migratoires, l’Algérie tente de consolider son influence sur l’ensemble de la bande sahélo-saharienne. Elle oscille entre le rôle de bouclier, protégeant l’Europe de la migration irrégulière, et celui d’acteur incontournable des relations régionales. Ce double jeu, cyniquement fondé sur l’exploitation d’un drame humain, s’apparente à un levier de pression exercé sur ses voisins du Sud, notamment le Niger et le Mali.

La migration, dans ce contexte, devient une monnaie d’échange diplomatique, un instrument de chantage géopolitique utilisé par Alger pour renforcer sa position de force dans les négociations internationales. Ces dernières peuvent concerner des dossiers aussi variés que la sécurité régionale, l’approvisionnement énergétique ou le contrôle des routes commerciales stratégiques qui traversent la région.

Le Masque du Panafricanisme Tombe Face aux Pratiques Xénophobes

Officiellement, Alger continue de revendiquer haut et fort des principes panafricanistes, hérités de la lutte anticoloniale et de la solidarité entre les peuples africains. Pourtant, sur le terrain, les actes contredisent de manière flagrante les discours. Le traitement inhumain et dégradant réservé aux migrants subsahariens de couleur noire trahit une politique bien moins idéologique que strictement sécuritaire, teintée de xénophobie. Derrière le vernis de la solidarité africaine, se dissimule un rejet de l’Autre, systématisé et malheureusement légitimé par l’appareil d’État.

Ces expulsions sont menées en dehors de tout cadre légal et internationalement reconnu, sans qu’aucun recours juridique ne soit possible pour les personnes concernées. Aucune distinction n’est faite entre les réfugiés, les travailleurs migrants en transit ou les victimes de traite d’êtres humains. Une logique de masse l’emporte sur toute considération humaine et individuelle, bafouant les droits fondamentaux.

Le Mali Dit Non à la Tutelle Régionale et Revendique une Souveraineté Authentique

Dans ce contexte tendu et empreint d’hypocrisie, la réaction du Mali apparaît comme une rupture salutaire et courageuse. En rejetant toute tentative de médiation imposée par l’Algérie dans la crise qui affecte le Nord malien, Bamako pose un acte politique fort. Le message envoyé est clair et sans ambiguïté : il n’est plus question d’accepter l’ingérence d’un voisin dont la politique migratoire contredit ouvertement les principes de dignité humaine et de solidarité panafricaine qu’il prétend défendre.

Ce rejet n’est pas simplement une réaction d’orgueil national ou une posture opportuniste. Il reflète une volonté plus profonde et plus authentique de restaurer une souveraineté africaine pleine et entière, affranchie des tutelles historiques et des jeux de pouvoir qui ont trop longtemps entravé le développement du continent. C’est un appel à un panafricanisme renouvelé, un panafricanisme de vérité, basé sur l’égalité stricte des États, le respect mutuel entre les peuples et la responsabilité collective face aux défis partagés.

Pour un Panafricanisme de Vérité et de Dignité

Face à la montée des pratiques discriminatoires et aux discours à double face qui divisent le continent, l’Afrique doit engager une profonde introspection et revoir sa copie. Le panafricanisme ne peut être un slogan vide de sa substance, instrumentalisé par ceux-là mêmes qui en violent l’esprit et les principes fondateurs. Il doit devenir un projet politique concret, nourri par la défense intransigeante des droits fondamentaux, y compris ceux des plus vulnérables : les migrants, les femmes et les enfants laissés pour compte dans les sables impitoyables du Sahara.

Ceux qui ferment les yeux sur les refoulements inhumains et les souffrances des migrants ne font que renforcer les fractures régionales et compromettre l’unité africaine. À l’inverse, ceux qui dénoncent courageusement ces violences et appellent à une coopération réelle, fondée sur la solidarité et le respect mutuel, sont les véritables artisans d’une Afrique unie, forte et digne.

Repenser les Migrations pour Reconstruire l’Unité Africaine

Les migrations ne sont ni une menace, ni une anomalie : elles sont une réalité sociale, économique et humaine intrinsèque au continent africain. Refuser de les intégrer dans une vision africaine globale de développement, c’est condamner le continent à l’échec collectif et à la stagnation. L’abandon de milliers de migrants dans le désert est une tache indélébile, une honte pour toute l’Afrique et pour ses valeurs de solidarité.

Le temps est venu d’adopter une politique migratoire véritablement panafricaine, une politique humaine et inclusive, fondée sur l’intégration des migrants, leur protection inconditionnelle et une solidarité active entre les États. Ce que certains États, comme le Mali, commencent courageusement à revendiquer et à mettre en œuvre, d’autres doivent l’assumer à leur tour, sans hypocrisie, sans double discours et sans faux-semblants. Car c’est bien dans la manière dont un continent traite ses plus vulnérables que se mesure sa véritable grandeur, son humanité et sa capacité à se projeter dans l’avenir.

La rédaction.

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Le Niger Se Dote d’un Conseil Consultatif de la Refondation : Une Stratégie Ambitieuse pour la Souveraineté et l’Unité Nationale !

Le Niger a officiellement inauguré son Conseil Consultatif de la Refondation, marquant une étape cruciale dans l’évolution de sa gouvernance. Cette nouvelle instance, conforme à la Charte adoptée en mars dernier, est conçue pour orienter les politiques nationales et renforcer la souveraineté du pays face aux défis multiples qu’il rencontre. La cérémonie d’installation a vu la participation des plus hautes autorités étatiques, des représentants de la société civile, et de délégations internationales, soulignant l’importance de cette initiative pour l’avenir du Niger. Ce corps consultatif est chargé de fournir des conseils et des recommandations clés au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et au gouvernement, dans le but d’instaurer un dialogue constructif et de renforcer la cohésion nationale.

Le rôle principal du Conseil de la Refondation est de servir d’outil pour la stabilité et une gouvernance plus participative. Il aura pour mission d’émettre des avis sur des questions fondamentales, incluant la sécurité, l’économie, l’éducation et les enjeux sociaux. Pour assurer une représentation fidèle de la diversité nigérienne, ses membres ont été sélectionnés avec soin parmi diverses catégories socioprofessionnelles, garantissant ainsi une légitimité institutionnelle. Par cette démarche, le Niger cherche à dépasser les divisions partisanes et à promouvoir un modèle de gouvernance fondé sur la consultation et la cohésion. L’objectif est également de consolider la résilience du pays face aux pressions extérieures, tout en mettant en avant des valeurs essentielles telles que le patriotisme, le civisme, la justice et la réconciliation.

Les discours prononcés lors de la mise en place de ce Conseil ont mis en lumière le contexte régional et l’importance d’une harmonisation institutionnelle au sein du Sahel. L’approche nigérienne s’inscrit dans une volonté plus large d’affirmer une identité souveraine, face aux ingérences étrangères et aux défis sécuritaires croissants. Le Premier ministre, Ali Mahamane Lamine Zeine, a souligné l’ancrage de cette politique dans un cadre endogène, respectueux des valeurs civilisationnelles de la région. Une collaboration accrue avec le Mali et le Burkina Faso est envisagée pour créer un espace de gouvernance partagé, capable de résister aux pressions internationales et d’assurer une stabilité durable. Cette montée en puissance de la solidarité régionale marque un tournant dans la perception du Sahel, en réaffirmant sa souveraineté face à des enjeux géopolitiques complexes et essentiels pour son avenir.

La rédaction

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Togo : Tentatives de Déstabilisation par la Diaspora Échouent Face à la Résilience Citoyenne et la Vigilance des Autorités

Malgré des appels insistants à manifester, diffusés par des activistes de la diaspora togolaise via les plateformes numériques du 26 au 28 juin 2025, la mobilisation populaire n’a pas eu lieu. Les efforts déployés, caractérisés par des appels virtuels sans écho concret, la circulation de fausses images et une couverture médiatique jugée partiale par certains médias étrangers, n’ont pas réussi à manipuler l’opinion publique. La population togolaise, privilégiant la sérénité et la stabilité, ainsi que la vigilance des autorités, ont permis de contrecarrer cette tentative de déstabilisation orchestrée à distance.

Sur le terrain, la situation est restée calme et les activités quotidiennes se sont déroulées normalement dans la quasi-totalité du pays. Les marchés sont restés ouverts, les transports ont fonctionné sans entrave, et les citoyens ont poursuivi leurs occupations habituelles, choisissant la stabilité plutôt que l’agitation. Quelques incidents isolés ont été signalés, mais ils ont été rapidement maîtrisés par les forces de sécurité, prévenant toute escalade. Cette tentative de manipulation a mis en lumière l’ampleur de la désinformation en ligne, avec la diffusion d’images obsolètes ou provenant d’autres contextes, partagées sur des plateformes comme X (anciennement Twitter) ou TikTok, et faussement présentées comme des scènes de Lomé.

De plus, certains médias internationaux ont été critiqués pour avoir relayé ces contenus non vérifiés, s’appuyant uniquement sur des sources militantes et ignorant la réalité du terrain. Cette approche a contribué à un récit biaisé, présentant le calme observé comme une “répression silencieuse” ou une “peur paralysante”. Face à cette opération de communication extérieure, les Togolais ont démontré un discernement remarquable, résistant aux tentatives d’imposer le chaos. Cette résilience témoigne d’une maturité politique croissante et d’un profond attachement à la paix sociale. Cet échec de la mobilisation souligne les limites d’un activisme déconnecté des réalités nationales et met en évidence la nécessité pour les autorités et la société togolaise de renforcer les mécanismes de lutte contre les fausses informations et de promotion de la souveraineté médiatique. Le Togo, résolument engagé dans la consolidation de sa stabilité et de son développement, ne souhaite pas être l’otage d’agendas externes cherchant à semer le trouble sous couvert de démocratie.

La rédaction

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OTAN : Un Nouvel Équilibre Stratégique Sous l’Impulsion de Donald Trump, selon l’ambassadeur Mhitaker

Bruxelles– Dans une déclaration marquante, l’ambassadeur américain auprès de l’OTAN, M. Mhitaker, a salué le leadership « audacieux » de l’ancien président Donald J. Trump, qu’il crédite d’avoir insufflé une nouvelle dynamique au sein de l’Alliance atlantique. Pour le diplomate, l’OTAN est aujourd’hui plus proche que jamais d’atteindre un objectif historique : celui d’un meilleur partage du fardeau militaire entre les États membres.

Un engagement dépassant les chiffres

« Ce n’est pas qu’une simple question de pourcentage ou de PIB. Cet engagement est le signe d’un rééquilibrage de la défense collective », a déclaré l’ambassadeur Mhitaker devant un parterre de journalistes à Bruxelles. Pour lui, la stratégie impulsée sous Trump a renforcé la pertinence de l’organisation, dans un contexte géopolitique de plus en plus tendu.

Il insiste : « C’est un message fort : l’OTAN est plus unie que jamais, qu’il s’agisse de faire face à l’agression russe ou de relever les défis du cyberespace et de l’espace extra-atmosphérique. »

Un tournant stratégique pour l’Alliance

Sous l’administration Trump, les États-Unis avaient exigé des alliés européens qu’ils augmentent significativement leurs dépenses militaires, conformément à l’objectif des 2 % du PIB fixés par l’Alliance. Si cette approche avait suscité des tensions à l’époque, elle semble aujourd’hui porter ses fruits : de nombreux pays membres se sont depuis engagés sur cette voie.

« La pression américaine a forcé l’Europe à se réveiller, à prendre conscience que la sécurité collective repose sur l’effort commun, et non sur la dépendance unilatérale », analyse un expert militaire basé à Bruxelles.

Des menaces hybrides à la cohésion renforcée

L’ambassadeur a également évoqué les nouveaux théâtres de confrontation, notamment dans les sphères numériques et spatiales. « Nous devons protéger nos satellites, nos données, nos réseaux. L’avenir de la guerre est déjà là », a-t-il alerté, en appelant à une mobilisation coordonnée des États membres.

Il souligne également l’importance d’une réponse collective face à des acteurs étatiques et non étatiques de plus en plus sophistiqués, capables de semer le chaos sans recourir aux armes conventionnelles.

Une vision transatlantique réaffirmée

Pour Mhitaker, cette phase de rééquilibrage ne signifie pas un désengagement des États-Unis, mais bien une consolidation de l’engagement transatlantique. L’OTAN, selon lui, « sort renforcée, plus cohérente et mieux préparée face aux défis contemporains ».

Vers une OTAN plus résiliente et réactive

Alors que le monde est traversé par des bouleversements stratégiques, la redéfinition des rapports de force au sein de l’OTAN apparaît comme une évolution cruciale. Le leadership de Donald Trump, longtemps controversé, semble aujourd’hui, selon ses partisans, avoir semé les graines d’une solidarité stratégique renouvelée.

Si les défis restent nombreux – de la guerre hybride à la dissuasion nucléaire – l’OTAN, forte de son adaptation, cherche désormais à s’imposer comme le pilier central de la sécurité euro-atlantique pour les décennies à venir.

La rédaction.

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États-Unis – Iran : retour des tensions sur fond de menaces, de sanctions et de diplomatie brisée

Washington – Téhéran, juin 2025 – Le bras de fer entre les États-Unis et l’Iran connaît un nouveau regain de tension. Entre déclarations explosives, sanctions renforcées et interruption des négociations diplomatiques, le spectre d’un conflit régional élargi se dessine. L’ayatollah Ali Khamenei, guide suprême de la République islamique, est au centre des récentes polémiques, accusé par l’ancien président Donald Trump d’avoir été la cible d’un complot avorté. Une situation qui révèle à quel point l’équilibre entre sécurité et diplomatie demeure fragile au Moyen-Orient.

Trump relance les hostilités : une stratégie d’affrontement assumée

Dans un message provocateur, Donald Trump affirme avoir empêché en secret un attentat contre Khamenei lors de son mandat, qualifiant l’ayatollah d’« ingrat » pour son manque de reconnaissance. Cette révélation, aux allures de démonstration de force, vise à réaffirmer l’influence stratégique des États-Unis dans la région. Derrière cette posture, se profile aussi une stratégie politique : redorer son image d’homme fort à l’approche des échéances électorales.

Sanctions renforcées : un étau économique de plus en plus serré

Le maintien, voire l’intensification, des sanctions économiques contre l’Iran reste l’un des leviers principaux utilisés par Washington. Donald Trump a fermement rejeté toute idée de levée des sanctions, soulignant qu’« aucune complaisance ne saurait être tolérée face à un régime hostile ». Si cette politique est saluée par ses partisans comme un gage de fermeté, elle est dénoncée par d’autres comme un frein majeur à toute avancée diplomatique et à la stabilité économique de la région.

Escalade militaire : Israël et les États-Unis frappent les sites nucléaires

La guerre éclair de 12 jours, déclenchée en réaction à des soupçons d’activités nucléaires iraniennes, a vu les États-Unis s’allier à Israël pour bombarder plusieurs sites sensibles en Iran. Une action qui a entraîné des pertes humaines et suscité une vague d’indignation à Téhéran. Cette escalade militaire soulève de nombreuses interrogations sur les conséquences à long terme : instabilité accrue, risque de riposte, et multiplication des foyers de tension au Moyen-Orient.

Négociations suspendues : l’impasse diplomatique

Les négociations sur le nucléaire iranien, pourtant relancées timidement ces derniers mois, sont de nouveau suspendues. Le dialogue est au point mort, la méfiance à son comble. Les cycles de discussion, fragiles et souvent menacés par les surenchères politiques, semblent avoir cédé sous le poids des dernières confrontations armées. Ce blocage diplomatique représente un danger réel pour la paix régionale, déjà fragilisée par une succession de crises.

Téhéran campe sur ses positions : résistance et défiance

Face à la pression occidentale, l’Iran nie toute ambition nucléaire militaire, réaffirmant son droit à un programme civil dans le cadre du Traité de non-prolifération. Téhéran rejette les accusations américaines et dénonce une politique d’intimidation. Son refus de coopération avec certains inspecteurs internationaux alimente les soupçons, mais reflète aussi une posture de résistance stratégique, nourrie par des décennies de sanctions et d’isolement.

Vers une nouvelle ère de confrontation ?

La tension est donc à son comble. Entre sanctions paralysantes, attaques ciblées et discours clivants, les canaux diplomatiques s’effritent. L’issue reste incertaine. Mais une chose est sûre : l’absence de dialogue crédible et l’enlisement des négociations pourraient conduire à un scénario de confrontation prolongée, avec des répercussions dramatiques sur toute la région.

Entre pressions et périls, une diplomatie à reconstruire

La relation entre les États-Unis et l’Iran est aujourd’hui suspendue à un fil. Chaque geste, chaque mot, chaque tir peut faire basculer la région dans une spirale incontrôlable. Si l’option militaire prend le pas sur la diplomatie, les conséquences seront lourdes, non seulement pour les peuples concernés, mais pour l’équilibre global. Dans ce contexte explosif, un retour sincère à la table des négociations apparaît non pas comme une option, mais comme une nécessité historique.

La rédaction.

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La Cour Suprême Accorde un Pouvoir Accru à l’Exécutif Américain, Limitée la Portée des Blocages Judiciaires !

La Cour Suprême des États-Unis a rendu une décision capitale qui renforce considérablement la capacité du pouvoir exécutif à mettre en œuvre ses politiques. Vendredi, l’institution judiciaire a émis un jugement, par six voix conservatrices contre trois progressistes, limitant la portée des injonctions nationales que les juges fédéraux peuvent émettre pour bloquer les décrets présidentiels. Cette décision, saluée comme “brillante” par Donald Trump, ouvre la voie à une application plus directe de son programme. L’administration Trump avait régulièrement exprimé sa frustration face à ce qu’elle considérait comme un “tsunami” de suspensions de ses décisions, bien que des experts aient souligné que ce nombre était proportionnel à la quantité de décrets émis dans des domaines variés, allant de l’immigration à la régulation gouvernementale.

Au cœur de cette décision se trouve le principe que les tribunaux ne doivent pas outrepasser leurs propres prérogatives lorsqu’ils statuent sur l’illégalité d’une action exécutive. La juge conservatrice Amy Coney Barrett a précisé que les injonctions de portée nationale “excèdent probablement les pouvoirs conférés par le Congrès aux tribunaux fédéraux”. Cette évolution pourrait avoir des répercussions majeures non seulement pour les actions légales contre l’administration Trump, mais aussi pour les futures administrations. Cependant, la Cour n’a pas tranché sur la constitutionnalité du décret controversé de Donald Trump concernant le droit du sol, lequel avait été jugé inconstitutionnel par plusieurs tribunaux et cours d’appel fédéraux.

Les juges progressistes de la Cour Suprême ont vivement critiqué cette décision. La juge Sonia Sotomayor l’a qualifiée d’”invitation au gouvernement à contourner la Constitution”, craignant que “le pouvoir exécutif puisse désormais appliquer des politiques qui bafouent la jurisprudence établie et violer les droits constitutionnels d’innombrables individus”. Elle a exprimé son inquiétude quant à la sûreté des droits dans ce nouveau régime juridique, tandis que sa collègue Ketanji Brown Jackson y a vu “une menace pour l’État de droit”. En outre, dans une autre décision importante de la même journée, la Cour Suprême a soutenu des parents d’élèves qui revendiquaient, au nom de la liberté religieuse, le droit de retirer leurs enfants des cours où des livres traitant de thèmes LGBT+ sont utilisés. Le tribunal a également validé une loi texane imposant la vérification de l’âge sur les sites pornographiques, un revers pour l’industrie concernée.

La Rédaction

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Dakar au Cœur du Renouveau Démocratique Africain : Experts et Acteurs S’unissent pour une Démocratie “Substantive” !

La capitale sénégalaise, Dakar, a accueilli du 19 au 22 juin 2025 la deuxième édition des Assises africaines, un rassemblement panafricain d’importance majeure après une première rencontre au Cap-Vert en 2024. L’événement, qui s’est déroulé à l’hôtel Terrou-Bi, a réuni un panel prestigieux d’historiens, de professeurs de sciences politiques, d’activistes et de figures politiques. Leur objectif ? Débattre des défis complexes et des perspectives d’avenir pour la démocratie sur le continent, dans un contexte de crises multiples et de reconfigurations politiques.

Organisée par la Fondation de l’Innovation pour la Démocratie, sous la direction du Professeur Achille Mbembe, cette édition a choisi un thème percutant : “Démocratie substantive, souveraineté et sécurité humaine”. L’approche visait à transcender la vision purement électorale de la démocratie pour en réaffirmer les fondements essentiels. Il s’agit de garantir des conditions de vie dignes et durables pour tous, en assurant une justice sociale et politique véritablement inclusive. Le Professeur Mbembe a souligné l’impératif de “retrouver cette Afrique unie par un lien commun : l’unité”, face aux crises mondiales. Kolia Bénié, une femme politique venue de Paris, a salué cette initiative, estimant qu’elle “valorise les aspirations des populations africaines”.

Les débats du 20 juin ont notamment porté sur les notions de souveraineté et de sécurité humaine. Fred Eboko, directeur de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), a insisté sur l’importance des “valeurs qui nous permettent de vivre ensemble”, définissant ainsi la “démocratie substantive” par sa profondeur plutôt que par ses simples procédures. Emmanuel Besnier, directeur adjoint pour l’Afrique et l’Océan Indien, a renchéri sur la nécessité d’ancrer cette réflexion dans les cultures africaines. La Fondation œuvre pour un continent inclusif, appelant à une prise de conscience collective et à l’unanimité des acteurs pour repenser une démocratie qui réponde aux besoins réels des populations africaines.

La rédaction

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Paix Historique en Afrique Centrale : RDC et Rwanda Scellent un Pacte Crucial Sous l’Impulsion des États-Unis !

La République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda ont récemment franchi une étape majeure en signant un accord de paix, une initiative saluée par les États-Unis comme l’a décrit le président américain. Ce traité vise à clore des décennies de conflits armés dévastateurs qui ont ravagé l’est de la RDC, provoquant des milliers de morts et des millions de déplacements. Cet accord, perçu comme un “nouveau chapitre d’espoir”, est censé transformer profondément la dynamique régionale en mettant un terme définitif aux hostilités et en garantissant le respect de l’intégrité territoriale de chaque nation.

Le document engage les deux pays à des actions concrètes, notamment le désengagement et le désarmement des groupes armés non étatiques, un élément crucial pour la stabilisation à long terme de la région. Bien que cette avancée soit globalement vue comme un tournant positif, la prudence reste de mise, l’expérience passée ayant montré la fragilité des cessez-le-feu. La diplomatie internationale a joué un rôle déterminant dans ce processus, avec l’implication notable du Qatar qui a facilité les discussions entre les parties. Le ministre des Affaires étrangères rwandais a d’ailleurs souligné l’impératif de neutraliser les FDLR, tout en annonçant la levée des mesures défensives de son pays.

L’intérêt de la communauté internationale, et notamment des États-Unis, est également lié aux vastes ressources naturelles de la RDC, telles que le cobalt et le coltan, qui sont vitales pour l’industrie technologique mondiale. La sécurisation de l’accès à ces richesses est considérée comme un levier potentiel pour la stabilité régionale, mais elle doit impérativement s’accompagner de mesures robustes de protection des droits humains. Malgré l’optimisme suscité par cet accord, des critiques ont été formulées quant à ses lacunes en matière de justice et de responsabilisation pour les violations passées des droits de l’homme. Les organisations de défense des droits insistent sur le fait qu’une paix durable ne peut être établie sans une réelle justice et une réconciliation profonde.

La rédaction

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États-Unis : La Cour Suprême Renforce l’Exécutif et Affaiblit les Juges Fédéraux

Washington, juin 2025 – Un séisme juridique secoue les États-Unis. La Cour suprême, dominée par une majorité conservatrice, a rendu une décision historique qui limite les pouvoirs des juges fédéraux, redéfinissant de manière profonde l’équilibre entre les trois grands piliers du pouvoir américain. En toile de fond : l’administration Trump, la question de la citoyenneté, et un affrontement de plus en plus frontal entre judiciaire et exécutif.

Un Vote à la Majorité Conservatrice : 6 contre 3

Par six voix contre trois, la plus haute juridiction américaine a tranché : les juges fédéraux n’ont pas autorité pour suspendre ou étendre leurs décisions au niveau national, même face à des actions exécutives controversées. La décision vise à freiner la capacité des tribunaux à entraver les politiques présidentielles, une revendication récurrente des Républicains face à ce qu’ils qualifient d’“activisme judiciaire”.

Une Réplique Légale à un Décret de Donald Trump

Le jugement fait suite à un décret présidentiel signé par Donald Trump, portant sur la citoyenneté des enfants nés sur le sol américain. L’ancien président cherchait à restreindre le droit du sol, un principe garanti par le 14e amendement de la Constitution, en interdisant la délivrance de documents aux enfants de mères en situation irrégulière.

Ce décret avait été suspendu par un seul juge fédéral, déclenchant une vague de débats sur le rôle des tribunaux dans la protection des libertés fondamentales. Désormais, cette suspension aurait été jugée illégale au regard de la décision actuelle.

Un Coup d’Arrêt aux Contrepoids Judiciaires

Ce jugement pourrait affaiblir considérablement la capacité des tribunaux à bloquer les décisions de l’exécutif, notamment sur des questions ultra-sensibles comme l’immigration, l’avortement, la régulation environnementale ou les droits LGBTQ+. Pour les défenseurs des libertés civiles, c’est une alarme rouge : le pouvoir judiciaire, dernier rempart face aux dérives du pouvoir, se voit dépouillé de sa portée nationale.

La décision accroît de facto l’influence de l’exécutif, permettant à un président de faire appliquer ses politiques sans craindre une suspension judiciaire généralisée. Une évolution qui pourrait favoriser l’autoritarisme, selon certains observateurs.

Le Droit du Sol : Une Valeur en Danger ?

Au cœur du contentieux : le 14e amendement, pierre angulaire du droit à la citoyenneté automatique. Instauré après la guerre de Sécession pour garantir les droits des anciens esclaves, ce principe est aujourd’hui la cible de politiques restrictives en matière migratoire. En affaiblissant le pouvoir judiciaire de le défendre, la Cour ouvre un nouveau chapitre dans la lutte autour des droits civiques aux États-Unis.

Si ce précédent juridique est utilisé à l’avenir, des centaines de milliers d’enfants nés sur le sol américain pourraient perdre leur droit à la citoyenneté, bouleversant l’équilibre démographique et social du pays.

Une Décision à Portée Géopolitique

Cette décision va bien au-delà du simple cadre constitutionnel. Elle pourrait servir de modèle ou de justification à d’autres démocraties fragilisées, où l’équilibre entre les pouvoirs est en péril. Pour les États-Unis, autoproclamés garants des droits humains, ce virage conservateur soulève de vives inquiétudes au sein de la communauté internationale, notamment parmi les ONG et juristes.

Le Pouvoir Judiciaire sur la Sellette

Ce jugement de la Cour suprême des États-Unis marque une rupture historique. Il modifie en profondeur les rapports de force entre le pouvoir exécutif et les tribunaux, affaiblissant le contrepoids judiciaire au profit d’une présidence renforcée. L’avenir de nombreux droits civiques dépendra désormais moins des juges et davantage de l’orientation politique de la Maison Blanche.

Les débats qui s’annoncent seront intenses, car l’équilibre des pouvoirs fonde l’architecture même de la démocratie américaine. Et cette architecture vient, sans conteste, d’être ébranlée.

La rédaction.

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