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Mali

MINUSMA : le départ de la base de Bamako, une étape majeure du retrait

Mali : Le peuple demande le départ de la « Minusma » – Sahel IntelligenceLa MINUSMA, la mission de l’ONU au Mali, va quitter sa base de Bamako le 11 décembre prochain. Cette cérémonie, prévue à partir de 8h30, marque une étape importante du retrait de la mission, qui doit être terminé d’ici le 31 décembre.

 

La base de Bamako, située sur la route de l’aéroport Modibo Keita, est la plus grande base de la MINUSMA au Mali. Elle abrite environ 1 000 militaires et civils de la mission.

Le départ de cette base est une décision du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui a adopté une résolution en juin dernier. Cette résolution prévoit le retrait de la MINUSMA du Mali d’ici la fin de l’année.

Le retrait de la MINUSMA est une conséquence de la dégradation de la situation sécuritaire au Mali. Le pays est confronté à une crise multidimensionnelle, qui comprend une insurrection djihadiste, une crise politique et une crise humanitaire.

Le départ de la MINUSMA de sa base de Bamako est une étape importante du retrait de la mission. Ce retrait est une décision difficile, mais elle est nécessaire pour la sécurité du Mali.

La Rédaction

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Mali

Attaque spectaculaire à la cimenterie de Gangotérie et assauts multiples contre les FAMa : les faits en images

Ravages sur le site industriel
Ce 1er juillet 2025, un groupe armé a attaqué la cimenterie de Gangotérie, à 110 km de Kayes, incendiant tous les camions sur site et emportant deux véhicules. Une trentaine de minutes plus tard, les assaillants sont revenus pour enlever cinq employés, notamment trois Indiens, un Malien et un Togolais 
2️⃣ Assauts contre les FAMa dans l’ouest du pays
Le même matin, sept localités – Kayes, Niono, Molodo, Sandaré, Nioro‑du‑Sahel, Diboli et Gogui – ont été simultanément ciblées par des attaques coordonnées, a confirmé l’armée. Ces offensives ont été appuyées par des tirs d’obus (à Molodo) et menées avec un objectif clair : semer la terreur.
💥 Face à ces attaques, les FAMa ont riposté vigoureusement : plus de 80 assaillants ont été neutralisés et un important arsenal, incluant armes lourdes, munitions, radios, motos et véhicules, a été saisi.

3️⃣ Embuscade déjouée à Ber, région de Tombouctou
Au même moment, une embuscade mise en place par des terroristes à environ 40 km au nord-ouest de Ber (Tombouctou) a été anticipée et neutralisée par les FAMa. D’après l’armée, grâce à une surveillance active et des actions coordonnées, le piège a été évité, avec plusieurs terroristes mis hors de combat et un butin militaire considérable récupéré

👇 Regardez la vidéo ci-dessous pour découvrir en images :

L’attaque à la cimenterie et le double enlèvement

Les scènes des assauts simultanés dans les sept localités

La riposte rapide à l’embuscade de Ber

Gangotérie #Kayes #Enlèvement #Cimenterie #FAMa #AttaquesCoordonnées #EmbuscadeBer #TerrorismeMali #Sécurité #Tombouctou

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Mali

Mali : Coup de théâtre sécuritaire, les régions de Kayes et Dioïla placées sous couvre-feu

Mali : Attaques coordonnées contre l’armée malienne, quelles conséquences pour la transition militaire ?

Situation sécuritaire préoccupante après les récentes attaques

Ce mardi, les forces armées maliennes ont subi des attaques coordonnées et simultanées dans sept localités différentes du pays. Ces incidents mettent en lumière les défis sécuritaires importants auxquels est confrontée la transition militaire actuellement au pouvoir. Malgré les dispositifs en place par les autorités, la situation demeure préoccupante et incertaine sur le terrain. Cette offensive coordonnée rappelle l’urgence d’une stratégie efficace face aux groupes armés, notamment dans les régions reculées où l’État peine à maintenir sa présence.

L’impact direct pour la transition militaire

Ces attaques répétées contre les forces maliennes compliquent davantage la tâche de la transition militaire actuellement en cours dans le pays. En effet, les autorités actuelles se retrouvent dans l’obligation de démontrer leur capacité à assurer la sécurité à travers tout le territoire malien. Dans un contexte sensible, ces incidents fragilisent la confiance entre les autorités militaires et la population qui attend ardemment un retour rapide à la stabilité politique et sécuritaire. Il est désormais urgent pour les autorités de mieux sécuriser les régions vulnérables et d’apaiser les inquiétudes populaires croissantes.

Quelles stratégies doivent être mises en place ?

Face à ces attaques répétées, des actions plus concrètes doivent être envisagées par les autorités maliennes. Renforcer la coordination opérationnelle sur le terrain demeure indispensable. Il est également essentiel d’investir davantage en équipements militaires modernes afin d’améliorer le dispositif sécuritaire global. Par ailleurs, améliorer les stratégies de renseignement permettrait de mieux anticiper ces attaques et d’éviter de lourdes pertes humaines et matérielles.

Les enjeux politiques nationaux et internationaux

Au-delà de l’aspect sécuritaire immédiat, ces attaques successives fragilisent également la position de la transition militaire sur le plan politique. Au niveau national, beaucoup remettent en cause la légitimité même des dirigeants actuels à assurer une gestion sécuritaire efficace. Sur le plan international, ces incidents alimentent inquiétudes et interrogations quant à la capacité des autorités maliennes de contrôler véritablement leur territoire. Le Mali doit impérativement rétablir une relation de confiance avec ses partenaires internationaux afin de bénéficier d’un réel soutien sur le plan sécuritaire.

Vers un avenir incertain ?

Compte tenu de ces différentes problématiques, un retour rapide à la paix et à la stabilité au Mali apparaît complexe. Les défis sécuritaires sont immenses et exigent une réaction ambitieuse et rapide de la part des autorités. Il est crucial de redonner confiance aux populations tout en restructurant fortement le dispositif sécuritaire afin d’éviter à l’avenir la répétition de tels événements tragiques. Plus généralement, la réussite de la transition dépendra grandement de la capacité des dirigeants actuels à gérer efficacement ces crises répétées.

La redaction

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Mali

Vague inquiétante d’attaques djihadistes au Mali : l’armée sous haute tension

Attaques djihadistes coordonnées au Mali : Sept villes ciblées par des assauts sans précédent

Offensive simultanée sur plusieurs villes maliennes

L’État-major des Forces armées maliennes (FAMa) indique que sept localités, à savoir Kayes, Niono, Molodo, Sandaré, Nioro du Sahel, Diboli et Gogui, ont subi ce mardi 1er juillet des attaques coordonnées d’une ampleur exceptionnelle. Des tirs de mortiers et divers autres projectiles lourds ont été dirigés contre plusieurs positions militaires très tôt dans la matinée, selon le communiqué officiel.

Choc et inquiétude à Nioro du Sahel après des attaques au drone

À Nioro du Sahel, d’après des sources locales sécuritaires, des drones ont été utilisés par les djihadistes pour attaquer directement les infrastructures militaires. Les affrontements, particulièrement violents, auraient débuté vers 5h30 pour se poursuivre jusqu’à environ 9h30. Plusieurs habitants évoquent des bruits intenses d’explosions et des échanges de tirs nourris qui ont créé une violente inquiétude au sein de la population locale. Un témoin joint sur place, ayant préféré conserver l’anonymat, affirme que les combattants djihadistes sont arrivés à bord de quatre véhicules pick-up et auraient ciblé d’abord le camp militaire aux premières heures du jour.

Le symbole religieux et stratégique de Nioro sous la menace sécuritaire

Ville historiquement réputée comme bastion de figures religieuses influentes au Mali, Nioro du Sahel n’avait jamais connu jusque-là une attaque de cette intensité. Depuis début juin, un couvre-feu rigoureux avait pourtant été instauré par les autorités régionales. Celui-ci interdit la circulation de tout véhicule ou engin à deux roues entre 20h et 6h du matin. Malgré cette restriction sécuritaire, les assaillants semblent exploiter de nouvelles stratégies telles que les drones qui leur permettent de contourner les mesures préventives.

Kayes au cœur d’une violente confrontation armée

La ville de Kayes, capitale régionale située dans l’ouest du pays, a elle aussi connu un réveil cauchemardesque. Les forces djihadistes auraient pris pour cible la résidence du gouverneur, le centre-ville ainsi que le camp militaire, provoquant une situation chaotique rarement observée auparavant. Les échanges de tirs intenses se sont déroulés, là encore, dès l’aube jusqu’en milieu de matinée. Selon un responsable associatif local, la panique était palpable parmi les civils surpris par l’intensité des combats, obligeant nombre d’entre eux à rester terrés chez eux.

Attaques transfrontalières : Diboli ciblée à la frontière sénégalaise

Parmi les lieux stratégiquement visés figure Diboli, située à proximité immédiate de la frontière entre le Mali et le Sénégal. Cette offensive montre une volonté marquée des djihadistes d’élargir leur zone d’influence et d’ajouter une dimension symbolique supplémentaire au conflit actuel. Cette menace accrue fait planer des inquiétudes pour la sécurité régionale, car Diboli constitue un passage clé entre ces deux pays voisins.

Une riposte des FAMa repousse les assaillants : bilan lourd côté djihadiste

La Direction des relations publiques des armées du Mali (DIRPA) annonce un bilan provisoire important après ces affrontements. Selon les militaires, près de 80 combattants djihadistes auraient été neutralisés et un important lot d’armement de guerre récupéré. Ce chiffre témoigne de la détermination des forces maliennes à répondre avec vigueur et efficacité face à ces assauts simultanés, traduisant leur volonté de reprendre rapidement le contrôle de la situation sécuritaire et rassurer les populations locales.

Ces événements surviennent dans un contexte difficile pour le Mali, toujours confronté aux défis d’une période de transition militaire et à l’intensification des attaques terroristes sur plusieurs fronts.

La rédaction

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Mali

Météo Mali du 2 Juillet : Pluies et Orages Attendus sur une Grande Partie du Sud, Baisse des Températures !

Pour ce mercredi 2 juillet 2025, la situation météorologique au Mali présente des caractéristiques variées. Dans les régions septentrionales du pays, la visibilité sera partiellement réduite, oscillant entre 5 et 8 kilomètres, en raison de la présence de poussière en suspension. Cependant, dans le reste du territoire malien, la visibilité est jugée satisfaisante, excédant les 8 kilomètres. Ces conditions indiquent une atmosphère plus claire dans le centre et le sud, contrastant avec l’ambiance plus voilée du nord.

Des épisodes orageux, accompagnés de précipitations, sont prévus soit dans l’après-midi, soit au cours de la nuit, sur une vaste étendue du pays. Les régions concernées incluent Kayes, Koulikoro, Sikasso, Koutiala, Bougouni, Ségou, Mopti, Diola, Nara, Kita, San, ainsi que le district de Bamako. Cette prévision est significative, car ces pluies et orages sont des marqueurs du début de la saison humide, vitale pour l’agriculture locale. Les habitants de ces zones sont donc invités à prendre leurs précautions face à ces phénomènes météorologiques potentiellement intenses.

Sur l’ensemble du territoire malien, une légère diminution des températures est anticipée par rapport aux valeurs enregistrées la veille. Cette baisse pourrait apporter un certain soulagement face à la chaleur habituelle de la saison. Cette évolution des conditions atmosphériques est un élément clé pour les activités quotidiennes et agricoles à travers le pays, marquant une transition vers des températures plus clémentes, souvent associées à l’arrivée des pluies saisonnières.

La Rédaction

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Mali

Mali : La Lutte Contre le Travail des Enfants s’Intensifie, l’Éducation au Cœur des Priorités !

Assurer un avenir prometteur aux enfants maliens passe impérativement par un accès universel à une éducation gratuite et obligatoire. Il est fondamental que des établissements scolaires soient disponibles à proximité de chaque communauté, offrant un cadre d’apprentissage sûr et stimulant. Pour cela, la qualité de l’enseignement doit être significativement améliorée grâce à la formation continue des éducateurs et à la distribution régulière de matériel pédagogique. De plus, l’instauration de cantines scolaires gratuites représente un atout majeur, non seulement pour la santé des élèves, mais aussi pour leur réussite académique. Ces initiatives constituent un soutien essentiel pour les familles les plus vulnérables, souvent incapables de supporter les coûts associés à la scolarisation. La mobilisation des pouvoirs publics, combinée à une coopération internationale renforcée, est cruciale pour faire respecter ces droits et garantir une éducation inclusive, en particulier dans les régions rurales et isolées où les défis sont les plus marqués.

La Journée mondiale contre le travail des enfants, célébrée le 12 juin, est un événement annuel phare qui met en lumière les efforts déployés à l’échelle mondiale pour éradiquer cette pratique inacceptable. En 2025, la commémoration s’est déroulée au centre de conférences de Bamako, réunissant un large éventail d’acteurs : représentants gouvernementaux, partenaires techniques et financiers, organisations non gouvernementales (ONG) et leaders communautaires. Cette cérémonie a permis de dresser un bilan des progrès accomplis, tout en soulignant les obstacles persistants dans ce combat. Les organisateurs ont insisté sur la nécessité d’accélérer les actions, malgré des avancées notoires. Des stratégies clés telles qu’une meilleure coordination des initiatives, une sensibilisation accrue du public et le renforcement du cadre législatif ont été réaffirmées comme étant indispensables pour assurer une protection efficace des enfants contre toute forme de travail forcé ou dangereux.

Le projet JOFA ACTE, bénéficiant du soutien de l’Union Européenne, illustre un engagement concret dans cette lutte vitale pour le Mali. L’ensemble des activités mises en œuvre dans le cadre de ce programme a considérablement amélioré la coordination entre les entités étatiques et non étatiques. Des initiatives réussies ont permis d’accroître la participation des enfants aux décisions qui les concernent directement, tandis que les médias jouent un rôle crucial en diffusant des messages de sensibilisation. Au niveau régional, notamment à Sikasso, des plateformes de concertation ont été établies pour favoriser la collaboration entre les diverses parties prenantes. Ces efforts collectifs soulignent une détermination unanime à éradiquer ce fléau. Le succès de JOFA ACTE démontre clairement qu’une solidarité et une coopération internationale solides peuvent faire une différence tangible dans la protection des droits des enfants. Des voix engagées, comme celle de Fatoumata Diamoussa Kané, Présidente du Parlement des enfants, appellent à des mesures plus fermes : inspections régulières, création de centres d’écoute et de réinsertion pour les victimes, et une ligne téléphonique gratuite pour signaler les cas d’exploitation. La protection de l’enfance doit devenir une priorité nationale pour un avenir solidaire et juste.

La rédaction

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Mali

Le Mali Redéfinit sa Position Mondiale : Une Nouvelle Ère de Partenariats Stratégiques et de Croissance Économique s’Annonce !

Le Mali est en pleine refonte de sa politique étrangère, privilégiant désormais des coopérations bilatérales fondées sur une entente mutuelle et un dialogue ouvert. Une illustration récente de cette orientation est la visite officielle du président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, en Russie. Cette rencontre a mis en lumière la volonté de renforcer la collaboration avec la Fédération de Russie, notamment pour faire face aux défis sécuritaires et économiques pressants. L’intensification de ces échanges bilatéraux représente un tournant crucial dans la stratégie diplomatique malienne, axée sur la diversification des alliés afin de garantir une stabilité pérenne dans un environnement géopolitique en mutation rapide. La présence de diplomates, de représentants militaires et d’acteurs économiques souligne l’engagement du Mali à établir des relations bénéfiques pour toutes les parties.

Le Mali traverse actuellement une période de transition militaire délicate, avec pour objectif de pacifier le pays après des années de conflits et de crises politiques. Ce gouvernement militaire s’efforce d’instaurer des institutions solides tout en gérant la menace terroriste persistante dans la région du Sahel. La communauté internationale observe attentivement cette évolution, préoccupée par la stabilité régionale et le respect des principes démocratiques. La coopération sécuritaire avec la Russie s’est considérablement renforcée, notamment par la livraison d’équipements et la formation des forces de défense et de sécurité maliennes. Cette dynamique soulève néanmoins des interrogations quant à l’avenir démocratique du pays et la manière dont cette transition évoluera vers une gouvernance civile et inclusive, tout en maintenant l’efficacité de la lutte antiterroriste.

Le Mali mise également sur une collaboration stratégique avec la Russie pour valoriser ses ressources naturelles, en particulier dans le secteur minier. La récente autorisation de la recherche minière à N’Tahaka, dans la région de Gao, témoigne de cette volonté d’exploiter les richesses du sol malien grâce à des technologies de pointe. L’expertise russe dans l’industrie minière est perçue comme une opportunité de moderniser l’extraction de l’or, du pétrole et de l’uranium. Des investissements en infrastructures, y compris l’acquisition d’hélicoptères de type Mi pour sécuriser les sites d’exploitation, sont également envisagés. Cette ambition malienne de développer ses industries extractives, en s’appuyant sur des partenaires internationaux, vise à stimuler la croissance économique et à répondre aux besoins de développement local. Le rapprochement symbolique entre le village sahélien de N’Tahaka et la métropole industrielle de Kazan incarne cette aspiration commune à la modernisation et à la prospérité, marquant une nouvelle page pour la diplomatie malienne.

La rédaction

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Mali

Mali : plusieurs positions militaires ciblées par une série d’attaques terroristes coordonnées, le bilan inquiète

Mali : recrudescence d’attaques dans les régions de Ségou, Nioro du Sahel et Kayes

Situation alarmante dans plusieurs régions

Des attaques simultanées étaient en cours mardi matin dans les régions de Ségou, Nioro du Sahel et Kayes, respectivement au centre et à l’ouest du Mali. Plusieurs sources indiquent que ces attaques semblent coordonnées, témoignant d’une stratégie claire et préoccupante de la part de groupes armés non identifiés. Depuis plusieurs mois, ces régions étaient relativement épargnées par les violences qui affectent régulièrement le reste du pays.

Contexte sécuritaire délicat pour la transition militaire

La multiplication récente de ces attaques représente un défi majeur pour la transition militaire actuellement au pouvoir. Depuis l’arrivée au pouvoir de la transition militaire, la sécurisation du territoire constitue un des défis majeurs à relever. Des opérations militaires avaient été lancées ces dernières semaines afin de renforcer le contrôle territorial. Toutefois, l’efficacité à long terme de ces mesures semble encore limitée face à l’aggravation de la situation sécuritaire.

Populations civiles exposées aux violences

Les habitants des régions concernées se retrouvent malheureusement confrontés à un climat grandissant de terreur. Des mouvements de populations ont été signalés, notamment vers des lieux jugés plus sécurisés. Face à ces déplacements, une réponse humanitaire rapide et adaptée s’impose pour répondre aux besoins immédiats des civils affectés. La situation est préoccupante, car elle pourrait accentuer non seulement la crise humanitaire actuelle, mais également fragiliser davantage l’économie locale.

Renforcement urgent des dispositifs sécuritaires

Devant la recrudescence de ces attaques, le renforcement urgent des mesures sécuritaires devient une priorité absolue. Une meilleure coopération entre les forces armées nationales, régionales et internationales paraît essentielle afin d’assurer une réponse adéquate aux menaces. Pour réussir cette tâche, une coordination renforcée et d’importants moyens militaires et logistiques devront être mobilisés.

Impact sur la stabilité régionale

Ces attaques répétées au centre et à l’ouest du Mali font craindre des répercussions sur la stabilité régionale. Cela pourrait favoriser l’extension des violences vers des pays voisins déjà vulnérables, entraînant une déstabilisation plus large au sein du Sahel. Il convient donc, pour la communauté internationale comme pour le gouvernement malien, de tout mettre en œuvre afin d’éviter une aggravation significative de la crise sécuritaire régionale.

Des perspectives incertaines à court terme

À l’heure actuelle, nul ne peut prédire avec certitude les suites immédiates de ces attaques répétées. Si rien ne laisse présager une amélioration rapide de la sécurité, la collaboration active des communautés locales demeure essentielle. Les autorités doivent envisager une approche multisectorielle combinant sécurité, développement et actions sociales pour espérer restaurer durablement la paix.

La rédaction

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Mali

Révolution dans l’Or Malien : L’État Reprend les Rênes de Yatéla et Morila pour Relancer le Secteur Minier !

Le Conseil des ministres du Mali a récemment approuvé une initiative majeure visant à transférer la propriété des actions des sociétés minières Yatéla S.A. et Morila S.A. à la Société de recherche et d’exploitation des ressources minérales du Mali. Cette décision stratégique vise à stabiliser un secteur aurifère vital pour l’économie nationale, confronté à des défis significatifs après les départs successifs des exploitants précédents. La mine de Yatéla, établie en 2000, a vu ses opérations stoppées en 2016 en raison de la chute des cours de l’or en 2013, alors même que des réserves restaient exploitables. Pour éviter une fermeture définitive et sauvegarder les emplois, l’État malien a signé un accord en octobre 2024, lui permettant de racheter les 80% des parts détenues par Sadiola Exploration Limited et de reprendre la gestion opérationnelle.

La situation de la mine de Morila, également créée en 2000 avec un investissement mixte, est similaire. Suite au retrait de Randgold Resources en 2019, le site a été laissé à l’abandon. Bien que Firefinch Limited ait ensuite acquis 80% des parts d’Anglogold Ashanti et tenté de relancer les activités, la mine a dû cesser ses opérations en 2022 en raison de difficultés financières et environnementales persistantes. Soucieux de valoriser ce gisement d’or, le gouvernement malien a conclu un protocole d’accord avec Firefinch en mai 2024. Cet accord vise à redémarrer l’exploitation de Morila, avec pour objectifs de stimuler le secteur minier et de maintenir les emplois locaux, cruciaux pour les communautés environnantes.

Ces reprises par l’État interviennent dans un contexte marqué par des controverses de gestion au sein des deux mines, caractérisées par l’absence d’organes décisionnels suite aux départs des opérateurs privés. Cette lacune urgente à combler a motivé l’adoption de projets de décret qui officialisent la cession à titre gracieux des actions détenues par l’État dans ces sociétés. L’intégration de ces importantes ressources minières sous la responsabilité de la Société de recherche et d’exploitation des ressources minérales du Mali représente une étape décisive. Cette centralisation devrait non seulement redynamiser l’industrie aurifère malienne, mais aussi favoriser un développement plus durable et une meilleure gestion des ressources nationales.

La rédaction

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Mali

Attaques simultanées au Mali : les FAMa ciblées dans sept villes de l’Ouest »

Dans la matinée du 1er juillet 2025, l’État-Major Général des Armées a confirmé que des djihadistes présumés avaient lancé une offensive coordonnée contre plusieurs bases des Forces Armées Maliennes (FAMa) dans l’ouest du pays.

Les localités touchées sont Kayes, Niono, Molodo, Sandaré, Nioro‑du‑Sahel, Diboli et Gogui, des zones clés pour la sécurité nationale. Selon l’armée, les positions sont actuellement surveillées en temps réel, signe d’une tension persistante.

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Mali

L’AES plaide en faveur d’une alliance Sud-Sud renforcée : un tournant décisif à l’horizon ?

AES : La Confédération des États du Sahel plaide pour une coopération Sud-Sud et des réformes des institutions financières internationales

Une coopération Sud-Sud ambitieuse

Lors de la 4ème Conférence internationale sur le financement du développement (FFD4), organisée récemment à Séville, en Espagne, la Confédération des États du Sahel (AES) s’est prononcée pour un renforcement substantiel de la coopération Sud-Sud. Cet appel à une solidarité particulière entre pays africains et plus largement parmi les États du Sud est justifié par les nombreuses opportunités économiques et stratégiques que pourraient générer des échanges accrus dans des domaines clés comme la science, l’innovation et la technologie. Selon l’AES, il est essentiel que les investissements réalisés répondent prioritairement aux besoins réels des États membres tout en respectant leur souveraineté nationale. L’organisation souhaite intensifier les collaborations dans les secteurs d’avenir tels que la transformation agricole, l’industrialisation durable et la transition vers une énergie propre.

Réformer les institutions financières internationales

L’AES, par la voix du Premier ministre malien, le général Abdoulaye Maïga, a également plaidé pour une réforme audacieuse des institutions financières internationales. Ces réformes, jugées indispensables, permettraient de mieux répondre aux réalités économiques et sociales des pays africains. Aujourd’hui, les mécanismes classiques de financement révèlent leurs limites, notamment en période de crise sécuritaire et humanitaire. L’AES insiste sur l’importance d’adapter les politiques financières internationales afin qu’elles deviennent de véritables leviers de développement pour les pays du Sahel. Des changements courageux dans ces institutions représenteraient une réponse innovante et concrète aux défis multiples auxquels fait face cette région vulnérable du continent africain.

La sécurité au cœur du financement du développement

Le financement durable du développement exige un nouveau paradigme intégrant pleinement la dimension sécuritaire. En effet, dans un contexte international marqué par une instabilité croissante et des menaces multiformes, le Premier ministre Abdoulaye Maïga a rappelé que la priorité doit être donnée à la promotion de la paix et de la sécurité internationales. Pour que ces financements soient efficaces, ils doivent reposer sur des politiques préalables claires, prendre en compte la souveraineté et respecter les aspirations des populations locales. L’AES appelle ainsi clairement la communauté internationale à dissocier les actes terroristes de leurs soutiens financiers et logistiques, afin d’en combattre durablement les racines.

Un engagement ferme envers les populations du Sahel

La Confédération AES se positionne clairement comme une force émergente d’intégration régionale à visée panafricaniste. Son but affiché est d’améliorer rapidement et substantiellement le quotidien des populations affectées par les crises sécuritaires et économiques. Pour cela, elle met en place des mesures concrètes. Le Premier ministre malien a cité notamment le lancement d’une Banque confédérale d’investissement et de développement dotée initialement d’un capital conséquent de 500 milliards de FCFA (soit environ 1 milliard de dollars). Ce projet ambitieux traduit l’engagement ferme des autorités à offrir un avenir mieux sécurisé et économiquement stable pour les habitants des pays membres.

Par La rédaction.

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Mali

Affaire de l’Avion Présidentiel : Le Procès Révèle des Faille au Sommet de l’État Malien, Témoignage Choc du Général Samaké !

Le dossier de l’acquisition de l’avion présidentiel et des équipements militaires continue de capter l’attention au Mali, se trouvant au cœur de débats judiciaires et politiques intenses. Les récentes évolutions de ce procès mettent en évidence l’impératif de transparence et de redevabilité dans la gestion des fonds publics. La 18e journée de la deuxième session du procès a été marquée par une suspension, décidée après l’audition du Général Sidiki Samaké, Secrétaire général du ministère de la Défense. Son témoignage a soulevé de vives interrogations concernant son degré d’implication dans la conception et l’exécution du contrat controversé.

Au cours de son audition, le Général Samaké a fermement nié toute participation à la rédaction du contrat incriminé. Il a précisé qu’au moment des faits, il occupait le grade de colonel et venait juste d’achever la formation de nouvelles recrues. Selon lui, le processus habituel de définition des besoins de l’armée, qui relève normalement du chef d’état-major après consultation et recensement, n’aurait pas été respecté dans le cadre de l’acquisition de l’avion présidentiel. Plus alarmant encore, le Général Samaké a révélé que le dossier relatif à l’achat de l’appareil n’avait même pas été transmis au ministère de la Défense, une omission qui interroge sérieusement la gestion des ressources militaires et les décisions prises au sein de la haute hiérarchie. Cette situation met en lumière des lacunes importantes en matière de communication et de coordination au sein des structures militaires.

Le tribunal a accordé deux jours supplémentaires au ministère public pour préparer son réquisitoire, avant que la défense ne présente ses plaidoiries. Les prochaines audiences, prévues les 3 et 4 juillet 2025, devraient permettre de clarifier davantage les enjeux de cette affaire d’intérêt national. Les attentes sont fortes quant à la clarté et l’équité du jugement. Ce procès illustre les défis juridiques et éthiques auxquels le pays est confronté, soulignant que la transparence dans les affaires publiques est fondamentale pour restaurer la confiance des citoyens envers leurs institutions. L’évolution de cette situation reste à suivre de près, nécessitant une analyse continue des développements.

La Rédaction

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Mali

Burkina Faso : d’anciens volontaires militaires réclament leur réintégration, le suspense demeure

Des ex-militaires devenus VDP souhaitent leur réintégration au sein de l’armée burkinabè

Contexte de la demande de réintégration

Radiés des forces armées du Burkina Faso suite aux événements de la mutinerie de 2011, plusieurs anciens militaires servent aujourd’hui au sein des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP). Face à la menace terroriste croissante dans le pays, ils avaient répondu positivement aux appels des autorités afin de contribuer à la sécurisation du territoire national. Certains de ces anciens soldats sont devenus formateurs auprès des VDP. Désormais, leur ambition est claire : retrouver officiellement leur statut militaire et réintégrer l’armée régulière.

Des démarches administratives restées en attente

Malgré leurs démarches et les demandes répétées, aucune décision concernant leur réintégration n’a jusqu’ici été prise par les autorités compétentes. Ils seraient une centaine dans cette situation, motivés par différentes raisons personnelles et professionnelles. Certains expriment un profond sentiment de frustration face au silence de la hiérarchie militaire. Une demande d’audience auprès du Président reste jusqu’à présent sans réponse, ce qui amplifie leur inquiétude face à l’avenir.

Une situation vécue comme une injustice par ces vétérans

Ces anciens militaires, intégrés aux équipes de VDP pour une durée de contrat initiale de 12 mois renouvelable une seule fois, se trouvent face à un futur incertain. Alors que des rumeurs évoquent la possibilité d’un troisième contrat, ceux-ci souhaitent que leur situation soit rapidement éclaircie. Une source anonyme, citée par Deutsche Welle, indique clairement son incompréhension quant à leur statut actuel et à l’impossibilité de réintégrer l’armée régulière, tandis que certains de leurs propres élèves, formés au sein des VDP, ont rejoint les rangs des forces armées nationales.

Position officielle des autorités militaires

Contacté sur ce dossier sensible, le directeur de la communication des Armées, le Commandant Abdoul Aziz Ouédraogo, reconnaît que des démarches avaient déjà eu lieu auparavant pour la réintégration de personnel militaire sanctionné. Cependant, il indique clairement que cette décision relève du niveau politique. Le dossier est complexe et dépend non seulement d’un choix politique mais également des textes réglementaires et juridiques en vigueur au sein des forces armées nationales du Burkina Faso. À ce jour, le statu quo demeure.

L’analyse des textes et la question d’une amnistie éventuelle

Pour Seidik Abba, spécialiste des questions sécuritaires et président du Centre international d’études et de réflexions sur le Sahel (CIRES), il existe effectivement des barrières administratives fermes qui limitent la possibilité d’un retour officiel dans l’armée classique pour ces anciens militaires radiés. Hormis l’éventuelle possibilité d’une mesure d’amnistie politique prise au plus haut niveau, les règles en vigueur ne permettent logiquement pas une réintégration des militaires ayant fait l’objet de sanctions aussi graves que celles intervenues lors de la mutinerie de 2011. Selon cet expert, une enquête approfondie de moralité et un examen précis des dossiers militaires s’imposent avant toute décision concrète.

Une situation révélatrice de tensions internes

Cette affaire témoigne par ailleurs d’une certaine tension interne et d’une incompréhension persistante entre différents segments des Forces Armées Nationales et des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP). Les risques d’un sentiment d’injustice accentuent l’urgence pour les autorités burkinabè d’apporter rapidement une réponse claire et sans équivoque au statut de ces ex militaires devenus VDP. L’absence prolongée d’une réponse risque de nuire à la cohésion des structures sécuritaires engagées activement dans la lutte antiterroriste.

La rédaction

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Mali

Burkina Faso : Ces anciens militaires devenus Volontaires pour la Défense de la Patrie, une reconversion aux enjeux cruciaux

Voici le contenu rédigé en français adapté pour le SEO et Google Discover conformément aux consignes :

Titre principal : Burkina Faso : les anciens militaires devenus volontaires VDP souhaitent réintégrer l’armée

Introduction :
Au Burkina Faso, plusieurs anciens militaires radiés suite à la mutinerie de 2011 se trouvent aujourd’hui dans une situation délicate. Engagés comme volontaires VDP (Volontaires pour la Défense de la Patrie) face à la menace terroriste, certains d’entre eux souhaitent à présent réintégrer officiellement les rangs de l’armée régulière. Cette volonté, portée par près d’une centaine d’hommes, demeure pour l’instant sans réponse favorable malgré plusieurs démarches entreprises auprès des autorités militaires et politiques.

Une volonté claire de réintégration

Depuis quelques mois, d’anciens militaires devenus volontaires expriment ouvertement leur désir de réintégrer l’armée régulière. Ces soldats avaient été radiés après la mutinerie de 2011, mais la situation sécuritaire du pays les a poussés à revenir au front comme VDP. Pour eux, la réintégration n’est pas seulement une simple demande administrative mais une profonde vocation. Plusieurs anciens militaires indiquent avoir formé de nouvelles recrues, certaines ayant d’ailleurs rejoint officiellement l’armée alors qu’eux-mêmes demeurent bloqués dans leur statut actuel.

Le malaise financier des anciens militaires VDP

L’aspect financier de cette situation est aussi source de frustration quotidienne pour ces anciens militaires volontaires. Actuellement, ces VDP perçoivent une indemnité d’environ 80 000 francs CFA. Une somme bien inférieure à celle reçue autrefois dans leur carrière militaire. Cette différence accentue leur sentiment d’injustice, particulièrement lorsqu’ils voient leurs élèves ou recrues qu’ils ont eux-mêmes formés bénéficier de meilleures conditions au sein de l’armée régulière.

La réponse des autorités reste vague

Contactées à ce sujet, les autorités militaires restent très prudentes et floues. Le commandant Abdoul Aziz Ouédraogo, directeur de la communication de l’état-major, admet l’existence de précédentes requêtes similaires, tout en précisant qu’aucune nouvelle demande officielle n’est actuellement enregistrée à sa connaissance. Pour les anciens militaires, les démarches sont pourtant engagées ; ils réclament maintenant une audience directe avec le président de la Transition militaire du Burkina Faso. Cependant, leur attente reste pour l’heure sans réponse officielle.

Les règles juridiques rendent la réintégration compliquée

Sur ce point, la législation militaire burkinabé demeure claire et précise. Selon les spécialistes, une réintégration reste juridiquement complexe sinon impossible, sauf sur choix politique explicite incluant notamment une amnistie officielle. En général, lorsqu’un militaire fait l’objet de radiations disciplinaires, les textes en vigueur exigent une enquête rigoureuse avant toute réintégration possible. Pour l’heure, aucun signe politique concret ne témoigne d’une volonté d’assouplir ces règles au profit des anciens militaires devenus volontaires VDP.

Un dilemme sécuritaire et politique

Cette situation particulière place les autorités militaires et politiques burkinabé face à un dilemme complexe. D’un côté, la présence d’anciens militaires expérimentés parmi les VDP constitue un atout précieux dans la lutte contre le terrorisme. De l’autre, leur réintégration risquerait de provoquer des contestations internes au sein de la grande muette, avec potentiellement une remise en cause de la discipline et des règlements existants. C’est pourquoi cette situation pourrait devenir une question sensible dans les prochains mois si aucune solution claire et satisfaisante n’est apportée.

Conclusion :

Actuellement en attente d’une décision officielle claire sur leur statut, les anciens militaires volontaires continuent d’assurer leurs missions avec détermination et discipline. Toutefois, leur demande de réintégration formelle met en lumière des tensions internes, au cœur d’une transition militaire burkinabé déjà confrontée à de nombreux défis sécuritaires et politiques.

La rédaction.

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Mali

La Transhumance Ouest-Africaine Sous Tension : Entre Crise Climatique, Conflits et Impératifs de Sécurité Régionale !

Les frictions autour de la transhumance entre les nations d’Afrique de l’Ouest révèlent une problématique complexe qui dépasse la simple circulation des troupeaux. Elles touchent des points fondamentaux de la gestion des ressources naturelles, de la sécurité intérieure et de l’équilibre régional. Historiquement, les mouvements de bétail entre le Mali et la Guinée sont sources de litiges, exacerbés par la pression démographique, les épisodes de sécheresse et la dégradation des écosystèmes. Ces facteurs ont considérablement diminué la disponibilité des pâturages ancestraux, poussant les éleveurs maliens à se diriger vers la Guinée en quête de zones plus fertiles, ce qui intensifie les désaccords avec les communautés locales. En réponse à cette situation, le gouvernement guinéen a instauré une suspension de la transhumance jusqu’en 2026, une décision visant à préserver la paix sociale et l’équilibre écologique, mais qui pose des défis majeurs pour le secteur pastoral malien, fortement dépendant de ces migrations saisonnières pour la survie de son cheptel.

Le déplacement des éleveurs à travers les frontières est également l’objet de vives contestations, notamment en raison de préoccupations sécuritaires grandissantes. La Guinée, en particulier, perçoit certains de ces flux migratoires comme une menace potentielle, liée au transport illégal d’armes et à la propagation du terrorisme. Cette appréhension de l’infiltration d’éléments perturbateurs dans un contexte régional déjà fragile a accru la méfiance mutuelle entre les différents acteurs. La régulation de ces corridors de transhumance exige une collaboration exemplaire et un cadre juridique précis afin d’assurer la sécurité des populations, du bétail et l’intégrité des frontières. L’établissement d’accords bilatéraux solides est devenu impératif pour trouver un équilibre entre les droits des éleveurs et les impératifs sécuritaires. La question demeure cependant : comment mettre en place une gouvernance efficace capable de réguler cette activité au bénéfice de toutes les parties prenantes ?

Face à cette crise multiforme, le Mali a déjà initié des mesures concrètes et coordonnées. La mise en œuvre de forages, l’aménagement de zones pastorales sécurisées et la distribution de compléments alimentaires pour le bétail visent à soutenir le secteur face aux défis actuels. Un dialogue bilatéral approfondi avec la Guinée, comprenant des rencontres officielles, est en cours pour établir un nouveau cadre d’accords régissant la transhumance à moyen et long terme. De plus, plusieurs experts plaident pour une approche intégrée à l’échelle régionale, sous l’égide de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Des solutions durables telles que la création de zones pastorales partagées, la mise en place de réservoirs d’eau artificiels et l’adoption de stratégies de résilience face au changement climatique sont envisagées. La sécurisation de ces zones de pâturage est un enjeu crucial pour l’avenir de cette activité économique essentielle, qui, malgré les initiatives, reste incertaine. La persistance des conflits fonciers et la difficulté à mettre en œuvre une gouvernance efficace compliquent la sédentarisation des éleveurs et la gestion durable des ressources, menaçant la sécurité alimentaire et la cohésion sociale de toute la région.

La rédaction

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Mali

Comment les crises au Moyen-Orient bouleversent-elles durablement l’équilibre de l’Afrique ?

Tensions au Moyen-Orient : quelles conséquences économiques et politiques pour l’Afrique ?

Un contexte régional fragilisé par les crises

Face au recul des investissements humanitaires et aux priorités diplomatiques occidentales de plus en plus loin du continent, une grande partie des pays africains craignent désormais un abandon progressif du soutien venu d’Europe et d’Amérique du Nord. Cette tendance pourrait malheureusement s’amplifier vu les récents événements de tensions et de conflits qui secouent le Moyen-Orient. En temps de crises internationales, l’Afrique est souvent reléguée au second plan sur la scène diplomatique, ce qui soulève de profondes inquiétudes quant aux conséquences humanitaires et économiques engendrées par cette dynamique mondiale.

Des inquiétudes particulières pour la Corne de l’Afrique

Les répercussions géostratégiques risquent fortement d’être ressenties dans la région déjà instable de la Corne de l’Afrique. En effet, l’Iran, dont l’influence régionale est considérable, entretient des liens avec les rebelles houthis au Yémen. Ces derniers coopèrent fréquemment avec les shebab en Somalie, groupes armés qui déstabilisent la région depuis plusieurs années. Ainsi, une aggravation des tensions au Moyen-Orient pourrait indirectement intensifier les conflits et les violences au sein des pays déjà très fragiles de cette partie de l’Afrique.

Des répercussions économiques en chaîne pour le continent

Outre les préoccupations sécuritaires, l’Afrique s’expose également à des conséquences économiques indirectes, liées aux variations imprévisibles des prix de l’énergie. Lorsque la situation au Moyen-Orient se détériore, le coût du pétrole flambe souvent, entraînant ainsi des augmentations généralisées des coûts du transport et des chaînes de production partout dans le monde. Cette hausse a un impact direct sur les pays africains, dépendants pour beaucoup de produits importés, notamment les denrées alimentaires et le carburant, provoquant alors une flambée des prix au détriment des populations déjà très vulnérables.





Un rôle diplomatique fragilisé, notamment celui du Qatar

Concernant l’action diplomatique, les conséquences pourraient aussi apparaître rapidement. Le Qatar, acteur médiateur majeur ces dernières années en Afrique – par exemple lors du conflit opposant le Rwanda et la République démocratique du Congo – pourrait revoir ses priorités. Après l’attaque récente d’une base américaine située sur son territoire et les tensions croissantes avec l’Iran, Doha pourrait se concentrer davantage sur sa propre sécurité, limitant ainsi sa capacité à intervenir diplomatiquement sur le continent africain.

L’Iran pourrait se désengager progressivement de l’Afrique de l’Ouest

Enfin, politiquement et économiquement, l’Iran pourrait également réduire sa présence en Afrique de l’Ouest. Ces dernières années, Téhéran avait investi activement dans la région du Sahel, notamment à travers la coopération énergétique avec des pays comme le Niger. L’objectif affirmé étant de proposer une alternative attractive face aux partenaires européens, dont la France, aujourd’hui contrainte à repenser sa présence du fait de l’évolution politique récente avec les transitions militaires observées dans plusieurs États ouest-africains. Les ressources économiques iraniennes pourraient désormais être réorientées, laissant ainsi une place vacante susceptible d’être occupée par d’autres acteurs internationaux.

Des perspectives incertaines pour l’Afrique

Dans ce contexte complexe et mouvant, la situation de l’Afrique demeure très incertaine. La conjugaison des crises régionales au Moyen-Orient et des réorientations stratégiques de grandes puissances laisse craindre une longue période d’instabilité géopolitique et économique sur le continent africain. Il conviendra alors pour les gouvernements africains de redéfinir rapidement leurs alliances internationales et d’élaborer des stratégies autonomes de résilience économique afin de mieux affronter ces défis mondiaux.





La rédaction

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Mali

Mali : Choguel Maïga, Ex-Premier Ministre, Lance un Réquisitoire Sévère Contre la Transition, Dénonçant des “Espoirs Déçus” !

Dans une tribune percutante publiée le dimanche 29 juin, le Dr Choguel K. Maïga, ancien Premier ministre du Mali, a vivement critiqué la transition politique en cours, qu’il a pourtant servie pendant plus de trois ans. Visiblement amer de son éviction de la Primature, l’homme politique exprime de profondes déceptions quant à l’orientation actuelle du pays. Dans cette longue missive de plus d’une dizaine de pages, le Dr Maïga n’hésite pas à attaquer frontalement les autorités de la transition. “La situation dans notre pays, le Mali, se détériore de jour en jour. En tant que fils de ce pays ayant assumé de hautes fonctions, je me sens interpellé. J’éprouve des craintes pour mon pays, pour notre pays, le Maliba. Je me sens donc, moralement, obligé d’intervenir pour apporter ma modeste contribution”, écrit l’ancien chef du gouvernement dès les premières lignes de son texte.

Dans son manifeste, le Dr Choguel K. Maïga dénonce ce qu’il appelle le retour des “anciennes méthodes et pratiques” du pouvoir déchu, des pratiques que le peuple malien avait pourtant cherché à combattre. Il énumère une série de maux qui, selon lui, gangrènent la société : l’aggravation de la pauvreté, l’étalage ostentatoire de richesses illégitimement acquises par une minorité alors que la majorité de la population souffre, une corruption généralisée (notamment parmi la jeunesse et les individus les moins intègres), des enlèvements et emprisonnements systématiques pour “délit d’opinion”, des agressions verbales et des menaces visant à réduire au silence les voix “vertueuses et responsables”, l’élimination politique de toute opposition via l’appareil judiciaire, l’instauration d’une peur généralisée pour museler les acteurs gênants, et une remise en question systématique des acquis du changement de 2020. L’ancien chef du gouvernement, adoptant visiblement un nouveau rôle d’opposant, ne s’arrête pas là dans sa dénonciation.

Le Dr Maïga affirme que l’objectif final des autorités actuelles est désormais clair : “créer, fabriquer de toutes pièces une nouvelle classe politique, continuer les mêmes méthodes de l’ancien pouvoir, saisir la propagation et l’approfondissement du terrorisme combinés au sentiment patriotique des Maliens pour continuer à perpétuer les anciennes pratiques : abuser du pouvoir, faire peur aux citoyens honnêtes en agitant le chiffon rouge du terrorisme, diviser et fragmenter la société en écartant les plus vertueux et en recyclant les moins et les agents doubles”. Selon l’ex-Premier ministre, qui se positionne en défenseur du peuple malien, “à ce jeu, notre pays, le Mali, retournera inexorablement à l’ancienne situation”. Fidèle à son habitude, le Dr Choguel K. Maïga évoque des complots dirigés contre le Mali et sa personne, ourdis par des acteurs militaires et civils tapis, selon lui, au sein des institutions, sans toutefois nommer quiconque. À la lecture de sa missive, il donne l’impression d’être totalement exempt de reproches. Cependant, cette position est jugée curieuse par certains observateurs, qui ironisent sur le fait qu’il semble dénoncer des maux qui auraient miraculeusement apparu après son départ de la Primature, alors même qu’il était aux affaires. Cette tribune, qui n’apporte pas de révélations majeures, semble confirmer pour une partie de l’opinion malienne l’image d’un homme qui n’a jamais pleinement assumé ses responsabilités, préférant toujours se décharger sur autrui. En véritable “combattant”, le Dr Choguel K. Maïga semble vouloir rester un acteur incontournable du débat public, se positionnant désormais comme le chef de file de l’opposition et cherchant à rallier les “déçus de la transition”.

La rédaction

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Mali

Bamako Face à un Tournant : Les États-Unis Imposent un Contrôle Strict des Réseaux Sociaux pour les Visas Maliens !

Depuis le 22 juin 2025, l’ambassade américaine à Bamako a introduit une nouvelle exigence significative pour les Maliens souhaitant obtenir des visas non-immigrants. Désormais, les demandeurs devront obligatoirement soumettre leurs profils de réseaux sociaux et identifiants en ligne pour examen. Cette directive, que les États-Unis justifient par un renforcement de la sécurité nationale, suscite de vives préoccupations. Au-delà d’ajouter une étape considérable à un processus de demande de visa déjà exigeant, elle soulève d’importantes questions sur la protection des données personnelles et la confidentialité des informations des citoyens. De nombreux observateurs craignent que cette mesure ne soit qu’un signe avant-coureur d’un durcissement général de la politique migratoire américaine, visant à un contrôle plus strict de l’accès à son territoire, notamment sous couvert de la lutte antiterroriste.

Cette décision de Washington place la diplomatie malienne face à un défi de taille. Les autorités maliennes, sous la direction des militaires, ont souvent affirmé leur volonté de suivre une politique de réciprocité. Ce principe implique que toute restriction ou sanction imposée au Mali devrait être suivie d’une réponse équivalente de la part de Bamako. La question centrale est maintenant de savoir si le Mali appliquera cette même logique face aux nouvelles exigences américaines. Des exemples passés, comme celui du Tchad qui a réagi à des mesures similaires par des contre-mesures, sont souvent cités. La posture que choisira Bamako définira l’avenir de la relation bilatérale, dans un contexte déjà tendu sur les plans sécuritaire et politique.

L’impact de cette nouvelle réglementation s’étend bien au-delà des considérations diplomatiques. Pour de nombreux jeunes Maliens désireux de poursuivre leurs études ou de participer à des programmes d’échange aux États-Unis, cette mesure représente un obstacle majeur. La complexité accrue du processus rend leurs projets plus incertains et moins accessibles. De plus, le manque de clarté sur la manière dont ces comptes sociaux seront évalués alimente la méfiance. Les familles, les éducateurs et les responsables universitaires expriment des craintes quant à une diminution significative du nombre d’étudiants maliens admis dans les universités américaines. Cette situation fragilise l’image de la jeunesse malienne sur la scène internationale et soulève des interrogations plus profondes sur la souveraineté nationale face à une diplomatie qui impose ses règles sans véritable concertation.

La rédaction

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Mali

Mali : La Bataille Judiciaire des Ex-Partis Politiques Arrive Devant les Tribunaux des Communes 1 et 6, un Tournant Décisif pour la Justice !

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Le combat des anciens partis politiques maliens pour contester leur dissolution, jugée illégale et inconstitutionnelle, prend une nouvelle tournure. La procédure judiciaire enclenchée par ces formations politiques comporte plusieurs étapes complexes. La première phase impliquait la saisine de plusieurs tribunaux de grande instance à Bamako, dans les Communes 1, 3, 4, 5 et 6, dans l’objectif de faire constater par le juge civil une “atteinte grave à la liberté d’association, à la liberté d’expression, ainsi qu’au droit de participer à la vie politique”, des droits pourtant garantis par la Constitution du Mali du 22 juillet 2023. Après un rebondissement notable, où les tribunaux des Communes 3, 4 et 5 se sont déclarés incompétents, affirmant que la compétence relevait de la section administrative de la Cour Suprême, les tribunaux des Communes 1 et 6 ont, quant à eux, courageusement accepté d’examiner la plainte.

Cette acceptation de la plainte par les tribunaux des Communes 1 et 6 est perçue comme un signe d’espoir pour la justice malienne, malgré la déception engendrée par la position des trois autres tribunaux. Les audiences pour ces affaires sont fixées aux 7 et 8 juillet 2025, dates auxquelles des conclusions de droit devront être tirées. Les plaignants, tout en exprimant leur incompréhension face aux déclarations d’incompétence, célèbrent déjà cette étape comme une victoire intermédiaire, augurant une victoire finale éclatante si le droit est appliqué dans sa stricte intégralité. L’attente est désormais grande concernant la décision que rendront ces deux juges des tribunaux des Communes 1 et 6.

Beaucoup espèrent que ces juges écriront une page glorieuse de l’histoire judiciaire malienne. La justice est souvent considérée comme le dernier rempart d’une société en quête de paix, de sécurité, d’équité et de bien-être. Le simple fait d’avoir accepté d’examiner la plainte des ex-partis politiques est déjà salué comme un acte de bravoure et de dévouement, particulièrement dans un contexte où le peuple malien exprime un profond désir de justice et une certaine défiance envers son système judiciaire. Si ces juges vont jusqu’au bout en rendant une décision équitable qui rétablit les citoyens dans leurs droits fondamentaux, cela prouvera qu’il y a encore de l’espoir.

La rédaction

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Mali

FAMa : riposte éclair et frappes chirurgicales dans le nord du Mali !”

Au cours des 48 dernières heures, les Forces armées maliennes (FAMa), agissant sous la coordination de l’État-major général, ont intensifié leurs opérations antiterroristes. Selon un communiqué officiel, une reconnaissance offensive le 24 juin dans le secteur de Keredji‑Mola, au sud-ouest de Léré, a permis de démanteler une base abandonnée, donnant lieu à la saisie de vivres et radios talkie-walkie. Le même jour, à Gossi, une patrouille motorisée a neutralisé un élément terroriste, récupérant du matériel de guerre et deux motos

Le 25 juin, les FAMa ont intercepté un convoi logistique en route vers Diofoloko via Dougabougou, constitué d’un tricycle chargé de ravitaillement destiné aux groupes armés terroristes Dans le secteur de Sourango, près de Léré, une autre base terroriste a été détruite, avec la récupération de huit paires de rangers neuves ainsi que six panneaux solaires d’une puissance de 250 volts chacun. Ces actions démontrent une montée en puissance des capacités de renseignement et de ciblage des FAMa.

Le 26 juin, des frappes aériennes ont été déclenchées à l’ouest de Telabit (117 km au nord-est de Kidal), neutralisant un pick-up transportant une dizaine de terroristes . Une seconde opération lors de la même journée a vu un autre véhicule détruit par un vecteur aérien, à 50 km au sud de Tessalit. Cet enchaînement de raids montre la coopération harmonieuse entre renseignements, surveillance aérienne et actions au sol, attestant d’une efficacité redoutable des FAMa dans la neutralisation rapide des réseaux terroristes.

N C

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Mali

Solidarité citoyenne à Bamako : Réfugiés et habitants unis pour un environnement plus sain ! »

Ce 24 juin 2025, à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, le HCR, en collaboration avec la CNCR, l’Union des Réfugiés du Mali, l’association Mali Propre Mon Combat et d’autres acteurs humanitaires, a organisé une vaste opération de nettoyage aux abords de l’aéroport de Bamako. La démarche visait à concrétiser le thème mondial de cette année, « Solidarité avec les réfugiés », par des gestes tangibles en faveur de l’environnement et du vivre-ensemble Cette initiative a rassemblé environ une cinquantaine de personnes, réfugiés et citoyens maliens, autour d’un engagement commun : préserver un cadre de vie plus propre et inclusif.

Sur le terrain, les participants ont retroussé leurs manches pour ramasser déchets, plastiques et déchets organiques installés le long des routes fréquentées. Ensemble, ils ont montré que la solidarité ne se limite pas aux mots mais s’incarne dans l’action collective pour le bien de tous. Ce geste symbolique s’inscrit dans une démarche durable, portée par le HCR et ses partenaires, visant à promouvoir l’inclusion des réfugiés au cœur des dynamiques sociales locales . En renforçant le sentiment d’appartenance des réfugiés à leur nouvel environnement, cette opération marque une étape clé de leur intégration.

📹 Retrouvez dans la vidéo ci-dessous l’ambiance chaleureuse, les échanges conviviaux et l’énergie collective de cette journée marquante. Visionnez, commentez et partagez vos impressions : qu’avez-vous ressenti face à cette démonstration de solidarité citoyenne ? Votre avis nous intéresse 👇

🔗 Mots-clés : #JournéeMondialeDesRéfugiés #Solidarité #UNHCRMali #MaliPropreMonCombat #Inclusion #Environnement #Bamako
👉 Regardez, réagissez et engagez-vous à vos côtés !

N C

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Mali

Drame à Torodi : deux civils perdent la vie et un présumé chef terroriste neutralisé dans une attaque inquiétante

Attaque terroriste à Torodi : Deux civils morts et un chef terroriste neutralisé

Nouvelle attaque à Torodi, dans la région de Tillabéri

Deux civils nigériens ont trouvé la mort et un leader terroriste important a été neutralisé ce dimanche suite à une nouvelle attaque terroriste dans la ville de Torodi. Cette localité se trouve dans la région de Tillabéri, située à l’ouest du Niger, non loin de la frontière avec le Burkina Faso. Des hommes armés y ont pris pour cible un poste tenu par la Garde nationale du Niger (GNN), affectée à la sécurité des bureaux fiscaux locaux.

Riposte efficace des éléments de la Garde nationale

Selon le communiqué officiel de la GNN, les éléments en poste ont immédiatement réagi, renforcés rapidement par deux véhicules supplémentaires venus en soutien. Grâce à cette intervention rapide, les assaillants ont été obligés de se retirer en urgence. Malgré cette réaction efficace, un drame a suivi l’attaque initiale, causé par l’explosion d’un engin improvisé au passage de deux civils innocents, entraînant leur décès sur place.

Neutralisation d’un leader terroriste particulièrement recherché

Au cours des opérations de ratissage organisées suite à l’attaque, les unités de la Garde nationale sont parvenues à neutraliser Loukoumane, un chef terroriste tristement célèbre. Ce dernier, recherché activement depuis trois ans, s’était spécialisé dans la pose et la fabrication d’engins explosifs improvisés. Son rôle présumé dans plusieurs attaques particulièrement violentes perpétrées sur les axes routiers Torodi-Makalondi et Torodi-Kobagué avait fait de lui une cible majeure pour les éléments sécuritaires du Niger.

Un contexte sécuritaire préoccupant dans la région de Tillabéri

Depuis 2017, la région de Tillabéri vit une situation sécuritaire très tendue. Des attaques terroristes régulières bouleversent le quotidien des habitants. Ces violences répétées sont principalement orchestrées par des groupes extrémistes opérant à partir de la dangereuse « zone des trois frontières », entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Malgré les efforts militaires accrus et la surveillance constante menée par les autorités, cette menace sécuritaire reste persistante.

Une série d’attaques terroristes récentes

Le 19 juin dernier, une attaque particulièrement meurtrière avait déjà endeuillé l’armée nigérienne dans la localité de Banibangou, également située dans la région frontalière de Tillabéri. Cette offensive avait coûté la vie à au moins 34 soldats nigériens et blessé 14 autres. En représailles, l’armée avait indiqué avoir éliminé plusieurs dizaines de combattants terroristes, témoignant ainsi de la gravité persistante de cette menace terroriste pour le Niger.

Défis sécuritaires majeurs dans une période de transition militaire

Ces attaques interviennent dans un contexte politique où le Niger traverse une période de transition militaire complexe. Cette période transitoire représente un défi majeur pour les nouvelles autorités nigériennes qui doivent affronter simultanément les menaces sécuritaires accrues et les défis politiques internes.

La stabilisation sécuritaire constitue donc une priorité pour le gouvernement nigérien en place, qui intensifie ses activités militaires et sécuritaires afin de lutter efficacement contre le terrorisme et garantir la paix aux populations locales.

La rédaction

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